Plus de deux salariés sur trois déclarent souffrir de troubles musculosquelettiques (TMS), particulièrement au niveau du dos, selon une enquête de l’IFOP pour Perko.
Quelle que soit la catégorie professionnelle, les TMS se généralisent de plus en plus chez les salariés et les douleurs au dos ne touchent plus seulement les travailleurs manuels. En effet, près de quatre employés sur dix ont mal au dos au moins une fois par semaine. Les télétravailleurs à temps complet sont particulièrement touchés puisque 46% d’entre eux souffrent du dos de façon hebdomadaire. Plus globalement, la part de salariés disant souffrir d'au moins un trouble musculosquelettique est de 86% contre 72% en 2010.
Pour ces travailleurs qui souffrent régulièrement du dos, les conséquences sont nombreuses. Près de 46% ont des difficultés pour mener à bien des tâches et des missions professionnelles ce qui peut déboucher sur des demandes d'arrêt de travail (34% des interrogés) et même des demandes de changement de poste (15%).
Pour mieux savoir comment prévenir ces risques, nos professionnels de santé se tiennent à votre disposition.
Plus d’informations :
Pour rappel, disponible dès 2023, le passeport de prévention est un nouveau service visant à prévenir les risques en matière de santé et sécurité au travail. Il a pour objectif de mettre en relation les travailleurs, les employeurs et les organismes de formation afin de faciliter la prévention des risques.
Les modalités de mise en œuvre du passeport et sa mise à disposition de l’employeur ont été déterminées par le comité national de prévention et de santé au travail (CNSPT) le 12 juillet 2022. Le décret du 29 décembre dernier est venu approuver ces dispositions et préciser la mise en place du passeport de prévention.
Le calendrier :
En savoir plus :
- Vidéo
Afin de vous aider à mieux comprendre et organiser le suivi individuel au travail, le CMIE-SEST a réalisé deux infographies résumant le suivi individuel prévu pour les salariés ainsi que leur périodicité.
En effet, suite à loi du 2 août 2021, de nouvelles visites sont venues s’ajouter au suivi individuel des travailleurs et la visibilité sur l’organisation de celles-ci est devenue difficile à appréhender.
En deux clics, retrouvez le parcours détaillé correspondant à chaque profil de travailleur (Suivi Individuel, Suivi Individuel Adapté, Suivi Individuel Renforcé).
La consommation de tabac en France a augmenté en 2021, après une baisse significative entre 2014 et 2019, selon une étude publiée par Santé Publique France.
En France métropolitaine, sur la tranche d’âge des 18-75 ans, plus de 3 adultes sur 10 ont déclaré fumer dont un quart quotidiennement. Cela ne représente pas une hausse alarmante comparé à 2020 mais l’écart par rapport à 2019, avant la crise liée au Covid, démontre que le tabagisme quotidien repart à la hausse.
Bien que l’on observe une baisse de la consommation de tabac chez les jeunes hommes (18-25 ans), le tabagisme quotidien a progressé chez les femmes (23 % contre 20,7 %) et chez les peu ou pas diplômés (32 % contre 29 %).
Pour expliquer ces résultats, Santé Publique France juge « qu'un impact de la crise sociale et économique liée au Covid-19 ne peut être exclu ». Chez les femmes par exemple, l’augmentation du tabagisme pourrait être liée en partie à l’impact plus fort de cette crise pour elles, selon l’étude.
Le tabac reste la première cause de mortalité évitable en France, avec quelque 75 000 décès chaque année. L'objectif fixé par les autorités est de parvenir à une génération sans tabac à l'horizon 2032.
Pour plus d’information : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac/documents/article/prevalence-nationale-et-regionale-du-tabagisme-en-france-en-2021-parmi-les-18-75-ans-d-apres-le-barometre-de-sante-publique-france
Un guide à l'intention des employeurs sur la manière d'aborder, de prévenir et de répondre à la violence et au harcèlement dans le monde du travail a été publié par l'Organisation internationale du Travail (OIT). Il fait suite à une augmentation de la violence et du harcèlement dans certains secteurs et professions pendant la pandémie de COVID-19.
Le guide est conçu pour être adaptable aux circonstances nationales et pour refléter la législation, les politiques et les situations locales. Il s'adresse au personnel responsable de la gestion des dangers, des risques et de la sécurité et de la santé des travailleurs. Il s'agit notamment des personnes travaillant dans le domaine des ressources humaines, de la sécurité et de la santé au travail (SST), des relations avec les employés et du bien-être du personnel.
La convention sur la violence et le harcèlement de l'OIT est le premier traité international à reconnaître le droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de violence sexiste.
Depuis l'adoption de la convention, l'OIT s'est lancée dans une campagne mondiale pour susciter un soutien en faveur de sa ratification et de sa mise en œuvre, invitant ses mandants - gouvernements, organisations d'employeurs et de travailleurs - les parties prenantes et les acteurs de la société civile à s'impliquer.
Retrouvez le guide complet ici.
« 540 000 accidents du travail, dont 550 mortels, hors accidents de la route, ont été recensés en 2020. »
Cependant, des progrès majeurs ont été accomplis au cours des 20 dernières années. Environ 100 000 accidents du travail en moins ont été recensés depuis 2000.
L’indice de fréquence des accidents du travail a également diminué, atteignant autour de 34 accidents pour 1 000 salariés en 2020, contre encore 50 au début des années 2000.
Néanmoins, le ministre du Travail Olivier Dussopt souhaite réduire le nombre d’accidents du travail mortels, qui reste supérieur depuis 2010 à 600 décès par an.
Certains risques professionnels feront aussi l’objet de mesures ciblées en raison de leur impact élevé :
A noter : « la prévention doit être le principe cardinal » de ces différentes actions
Pour en savoir plus, découvrez le Plan pour la prévention des accidents du travail graves et mortels
« L’Essentiel 2021, Santé et sécurité au travail » vient d'être publié par L’Assurance Maladie – Risques professionnels.
Ce dernier reprend les faits marquants et les chiffres clés de la sinistralité de l'année 2021.
La tendance à la baisse observée avant la crise sanitaire se poursuit. Le nombre des maladies professionnelles et accidents du travail sont en léger recul par rapport à 2019.
La pandémie de Covid-19 ayant fortement impacté à la baisse le nombre de sinistres en 2020 en mettant à l’arrêt un nombre important d’activités économiques, les données 2021 sont en conséquence comparées à celles de 2019.
ACCIDENTS DU TRAVAIL
Les accidents du travail augmentent dans tous les secteurs, mais restent à un niveau moins élevé qu'en 2019.
On observe une baisse de -7,8 %.
Les trois grands risques à l’origine de la plupart des accidents du travail en 2021 sont :
Ces proportions sont stables depuis plusieurs années :
Accidents de trajet
En 2021, le nombre d’accidents de trajet a augmenté de 12,4 % par rapport à l'année 2020.
Cependant, ce nombre reste en retrait par rapport à son niveau de 2019, en lien probablement avec les limitations de déplacements domicile-travail en 2021 que les Français ont pu subir.
MALADIES PROFESSIONNELLES
On note une augmentation des maladies professionnelles de +17.8% par rapport à 2020.
Cependant le nombre diminue de - 4,3 % par rapport à 2019.
En 2021, ce sont toujours les troubles musculo-squelettiques, TMS, qui représentent la grande majorité des maladies professionnelles (86%) :
En 2021, 118 082 déclarations de maladies professionnelles ont été effectuées.
Pour en savoir plus, retrouvez ci-dessous le rapport annuel :
L’essentiel 2021
Le décret n° 2022-1434 (D. n° 2022-1434, 15 nov. 2022 : JO, 16 nov.) fixe les nouvelles règles concernant le dossier médical en santé au travail (DMST) : modalités de constitution du dossier médical, son contenu, etc.
Retrouvez ci-dessous les points clés :
Quels éléments doivent figurer dans le DMST ?
L’accès au DMST, le salarié peut :
Pour en savoir plus : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046562060
La SEEPH est l’occasion de s’interroger sur les différents dispositifs mis en place, de s’informer et de sensibiliser sur le travail des personnes en situation de handicap.
Pendant cette semaine, et bien au-delà, sensibiliser vos collaborateurs à l’inclusion afin de faire bouger les lignes et favoriser l’égalité des chances pour tous.
ENTREPRISES, DES AIDES EXISTENT !
Tout employeur peut bénéficier d’aides financières permettant de recruter et maintenir dans l'emploi des collaborateurs handicapés :
Toute demande doit être effectuée auprès de l’AGEFIPH.
Retrouvez le guide complet des aides disponibles (financières & accompagnement) dans le guide L’offre de services d’aides financières de l’Agefiph.
ZOOM SUR LA RQTH
Qu'est-ce que la RQTH ?
La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé permet au salarié d'avoir accès à un ensemble de mesures mises en place pour favoriser le maintien dans l'emploi. L'objectif étant de concilier activité professionnelle et prise en compte d'un problème de santé.
Qui est concerné ?
Toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique.
Retrouvez l’ensemble des catégories de handicap en cliquant ici
Elle est ouverte également aux personnes souffrant d'une maladie chronique telle que l’asthme, le diabète, l’insuffisance cardiaque, la sclérose en plaques, l’hépatite…
A quoi sert-elle ?
Cette reconnaissance administrative, permet aux personnes en situation de handicap de bénéficier d’aides spécifiques, pour :
Infos pratiques :
Organisée par l’association Journée Nationale de l’Audition, cet évènement vise à sensibiliser et à inciter les entreprises à se mobiliser pour prévenir les risques professionnels liés au bruit.
Le thème de cette nouvelle édition : Comment améliorer les conditions de travail ?
En savoir plus sur l'enquête IFOP & JNA
LA SANTE AUDITIVE AU TRAVAIL EN CHIFFRES
27% des salariés sont considérés comme exposés à des bruits excessifs. Ces nuisances sonores peuvent avoir des répercussions et détériorer la qualité de vie au travail :
En plus de l’impact sur la qualité de vie au travail, les nuisances sonores sont responsables de nombreux effets secondaires sur l’organisme :
LE COÛT POUR L'ENTREPRISE
La fatigue auditive et les surdités non prises en charge réduisent les capacités de concentration et la performance individuelle des salariés.
Baisse de la productivité
Selon le Rapport «Coût social des nuisances sonores » réalisé par le Conseil National du Bruit et l’ADEME : 19,2 milliards d’euros seraient induits par l’exposition au bruit en milieu de travail. Cette estimation ne prend pas en compte la perte de productivité dans le secteur de la production industrielle.
14 millions de salariés se disent exposés au bruit.
Ces nuisances sonores seraient à l’origine de la perte quotidienne de 80 minutes de travail par jour et par salarié.
Des solutions existent :
" Vous n'étiez pas seul quand vous avez commencé, vous ne serez pas seul pour arrêter "
Pour la 7e année consécutive, le Ministère des Solidarités & de la Santé, Santé publique France, en partenariat avec, l’Assurance Maladie reconduisent « Mois sans tabac ». Une opération d’envergure nationale créée pour aider les Français à se libérer de cette addiction.
Chaque année depuis 2016, ce challenge collectif vient rythmer le mois de novembre.
L’objectif : inviter les fumeuses & fumeurs à éteindre leurs cigarettes pendant 30 jours.
Pourquoi 30 jours ? Parce que, un mois sans fumer c’est, 5 fois plus de chance d’arrêter définitivement.
Kit d'aide à l'arrêt, affiches, évènements, application, groupes Facebook de soutien ou consultations téléphoniques gratuites avec des tabacologues… Voilà les nombreuses actions mises en place, à retrouver dans toute la France et sur Internet.
QUELS SONT LES BIENFAITS DE L'ARRÊT DU TABAC ?
Les bienfaits sont nombreux et certains se font rapidement ressentir....
EMPLOYEURS, POURQUOI ORGANISER LE MOIS SANS TABAC ?
S’engager dans la lutte contre l’addiction au tabac est un engagement fort, social et sociétal :
Alors, vous aussi devenez partenaire de Mois sans tabac et engagez-vous auprès de vos collaborateurs, clients…
Kit d’arrêt, dépliants, guide du partenaire, signature email, affiches… De nombreux outils sont disponibles sur le site Mois sans tabac
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Vous voulez challenger vos équipes ? Un challenge inter-entreprise spécial Île-de-France existe !
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Et si vous voulez relever le défi en solo, rendez-vous sur le site de Tabac info service
OCTOBRE ROSE
🎗 Le mois d'octobre commence et avec lui, la campagne de sensibilisation annuelle sur le cancer du sein, Octobre Rose !
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme.
Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas !
Il est important de s’informer et d’adopter les bons réflexes. C'est pourquoi, nos professionnels de santé ont élaboré un kit de #sensibilisation contenant :
🎗 vidéos,
🎗 conseils médicaux,
🎗 brochures,
🎗 articles,
🎗 lien utiles.
LE CMIE-SEST ENGAGÉ
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Pour la 4e année consécutive, le CMIE-SEST est engagé auprès de l'Institut Curie en soutenant le programme Retour Au Travail Après un Cancer, RATAC.
Le programme RATAC poursuit 3 objectifs :
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Retour sur l'opération
VOUS AVEZ BON COEUR ? VENEZ LE TESTER !
Nos centres Madeleine (Paris 8) et Boulogne (92) se sont transformés en centres de dépistage.
L'occasion pour une 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 et 𝙙𝙞𝙧𝙞𝙜𝙚𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙’𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚𝙨 de bénéficier d'un check up du cœur :
Bénéfices de la matinée :
Merci à nos équipes pour leur engagement au quotidien ❤
Les maladies cardiovasculaires en chiffres
(sources : OMS et Ministère des Solidarités et de la Santé)
Certaines habitudes de vie ont tendance à amplifier le risque d’avoir une maladie cardiovasculaire :
(source : OMS)
Afin de diminuer les risques, retrouvez les conseils de nos professionnels de santé sur notre chaine Youtube ainsi que nos supports de prévention disponibles sur notre site internet.
Infirmier en santé au travail, un métier à connaitre, en constante évolution
Trois de nos infirmiers ont pris le micro pour partager leur expérience et leur quotidien au CMIE-SEST.
Découvrez le métier en vidéo :
Le bien-être des employés est un concept qui englobe la santé mentale, physique, émotionnelle et financière.
Il est influencé par divers facteurs comme les relations entre collègues, la prise de décision, les horaires, la rémunération ou encore la sécurité au travail c'est pourquoi les équipes de prévention du CMIE-SEST ont développé une Prev'Box dédiée à la qualité de vie au travail et aux conditions de travail (QVCT).
Ce kit est composé d'un ensemble de supports de prévention :
Vous y trouverez des conseils pour améliorer votre bien-être au quotidien.
Sommeil, activités physiques, alimentation...De nombreuses thématiques clés sont abordées dans cette Prev'box.
La QVT, « qualité de vie au travail » est devenue la QVCT « qualité de vie et des conditions de travail).
Depuis l’ANI du 9 décembre 2020 sur la santé au travail, de nombreuses nouveautés ont vu le jour et, parmi lesquelles un nouvel acronyme.
Plus qu’une simple lettre, celle-ci remet au centre du débat les conditions de travail des salariés.
A l’occasion de la semaine de la QVCT, du 20 au 24 juin 2022, penchons-nous sur ce nouvel acronyme. Décryptage.
1. UNE ARTICULATION RENFORCEE ENTRE QUALITE DE VIE ET SANTE AU TRAVAIL
a. Les conditions de travail au cœur du débat
En ajoutant à la QVT la notion de « Conditions » cela permet de réaffirmer que la qualité de vie au travail « vise d’abord le travail, les conditions de travail et la possibilité qu’elles ouvrent ou non de ‘faire du bon travail’ dans une bonne ambiance, dans le cadre de son organisation », comme cela avait été décrit par l’ANI QVT de 2013.
En effet, elle « désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail et la performance globale, d’autant plus quand leurs organisations se transforment » (ANI QVT 2013).
Certes, les cours de yoga, les événements internes et le baby foot apportent un meilleur cadre de travail mais, cette lettre supplémentaire réaffirme que la QVT doit avant tout passer par : les pratiques managériales, le maintien en emploi les trajectoires professionnelles, la conduite des transformations, et les relations interpersonnelles.
En effet, les managers, sont des acteurs déterminants de la motivation des salariés. Leurs pratiques ont un impact sur l’amélioration ou la dégradation de la qualité de vie au travail.
Les travailleurs comptent sur le manager pour être encadrés ,guidés, mais également soutenus.
Ce dernier possède les leviers de motivation d’un salarié : degré d’autonomie, responsabilisation, droit à l’erreur, reconnaissance, valorisation… etc.
b. Le renforcement de la prévention de la santé au travail
La QVCT rappelle avant tout l’intérêt de protéger la santé des salariés en agissant à la source du risque. C’est pourquoi, la loi santé travail du 2 août 2021 vient renforcer le rôle des SPSTI et des entreprises en matière de prévention :
Par ailleurs, les conditions de travail deviennent un thème de négociation dans l’entreprise. Ainsi, depuis le 31 mars 2022, la négociation obligatoire sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes peut également porter sur les conditions de travail (article L 2242-1 du code du travail).
Pour en savoir plus sur la réforme
2. ET CONCRETEMENT ?
a. Eléments descriptifs de la qualité de vie au travail
b. Les piliers d’une démarche QVCT
L'ANDRH a ainsi défini les piliers d'une démarche de QVCT co-construite et se décline par :
Pour aller plus loin :
Le risque routier professionnel est la première cause de mortalité au travail.
Il représente (ONISR 2020) :
Ces accidents ne sont pas les plus fréquents mais, font partie des accidents les plus graves.
Les causes de ces derniers sont souvent multiples :
Le risque routier : mission ou trajet ?
Dans ce type d’accident, la responsabilité pénale et civile de l’employeur peut être engagée s’il est établi un manque de prévention de sa part qui pourrait être à l’origine de cet accident.
Dans ce type d’accident, à caractère non professionnel, la prévention du risque n’est pas une obligation légale.
Les conséquences de ce risque professionnel en chiffres
Le risque routier, un risque professionnel à part entière
Le risque routier doit être pris en compte par les entreprises et être inscrit dans le DUER (Document Unique d’Evaluation du Risque).
L’entreprise se doit de mettre en place des mesures de prévention tant sur un plan organisationnel, technique que humain.
Elle pourra entre autres :
Le CMIE-SEST vous accompagne dans l'évaluation du risque routier et la mise en œuvre des mesures de prévention adaptées.
N’hésitez pas à nous contacter par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pour vous accompagner
Depuis ce vendredi 1er avril, la loi n°2021-1018 santé au travail du 2 août 2021 ; dont l'objectif est de renforcer la prévention en Santé au travail, entre progressivement en application.
Avec elle, de nombreuses évolutions interviennent.
Retrouvez l'intégralité des mesures dans notre article dédié.
Quels changements pour les entreprises, salariés et leurs SPSTI ?
Découvrez la réforme en image :
Décrets d'application publiés :
Décret n° 2022-1434 du 15 novembre 2022 relatif au dossier médical en santé au travail
Pour en savoir plus, vous pouvez également découvrir la foire aux questions de Presanse
Vous êtes adhérents du CMIE ?
Nous vous rappelons l’assemblée générale extraordinaire, qui aura lieu sur seconde convocation, le jeudi 31 mars 2022 à 10h au siège social 80 rue de Clichy – 75009 Paris.
Ordre du jour :
Nous comptons vivement sur votre présence.
Pour toute question : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Renouvellement du mécénat du CMIE-SEST avec l’Institut Curie
Dans le cadre de sa mission de maintien en emploi et sensible à la cause du retour à l'emploi, le CMIE-SEST est heureux de renouveler son mécénat avec l'Institut Curie.
Il y a 3 ans, les deux structures décidaient d’unir leurs forces afin de développer le module RATAC au sein de l’Unité Transversale d’Education Thérapeutique (UTEP) de l’Institut Curie, qui a pour objectif d’accompagner les patients dans les différents stades de la maladie mais également de les accompagner dans la période post-maladie. Le module RATAC correspond au dernier maillon de cette chaîne, en venant en aide aux patients guéris dans le cadre de leur réinsertion dans le monde du travail.
Le programme RATAC poursuit 3 objectifs :
Le soutien financier du CMIE-SEST a permis la structuration du module de l’UTEP et offre un accompagnement concret aux divers patients bénéficiant de cette initiative. La mise à disposition de l’expertise et du réseau du CMIE-SEST optimise la pertinence et la réussite du programme RATAC.
Une mobilisation concrète pour la campagne “Une Jonquille Contre Le Cancer”
Dans le cadre de la campagne de mobilisation “Une Jonquille contre le Cancer” de l’Institut Curie qui se tiendra du 15 au 27 mars 2022, le CMIE-SEST invite ses adhérents et leurs salariés à participer au challenge connecté “La Course de la Jonquille contre le Cancer”, permettant de recueillir des dons.
Après trois années de partenariat très prometteuses, le CMIE-SEST renouvelle son engagement auprès de l’Institut Curie pour la 4ème fois afin de continuer d’apporter son expertise, permettant de poursuivre la lutte contre les difficultés professionnelles des personnes souffrantes et rétablies d’un cancer.
Rejoignez-nous ! Plusieurs postes sont à pourvoir au sein de notre service de prévention et santé au travail innovant et dynamique !
Nous recherchons :
À vos candidatures !
Le CMIE-SEST est le 2ème plus grand service de prévention et santé au travail francilien !
Découvrez notre nouveau service en vidéo :
L’index de l’égalité professionnelle mis en place par le Ministère du travail fait partie des différentes mesures prévues par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
Cet index vise à supprimer les inégalités salariales entre les femmes et les hommes en France.
L’index se calcule à l’aide de 5 indicateurs :
L’objectif fixé par le Gouvernement est d’atteindre 75 points, à défaut des actions correctives sont à mettre en place.
Le chiffre 2021 de l’index du CMIE pour l’égalité professionnelle femmes-hommes est de 88/100.
Porteur de valeurs humaines et associatives , le CMIE a pour exigence de s’engager en faveur de la diversité, de lutter contre les discriminations et les préjugés et de promouvoir l’égalité des chances.
Le CMIE a signé en ce sens, en juin 2020, la Charte de la Diversité.
La note obtenue pour l’index égalité professionnelle de 88/100 est gage de progrès et de performance.
Les équipes du CMIE-SEST vous souhaitent une très belle année 2022, riche en projets et en réussites !
Le CMIE et le SEST unissent leurs forces au 1er janvier 2022 pour s’inscrire pleinement dans le cadre de la médecine du 21è siècle.
La structure issue de la fusion prendra en charge 22 100 entreprises adhérentes, représentant 467 000 salariés. Les entreprises adhérentes disposeront d’un réseau de centres médicaux plus vaste en Ile-de-France.
Cette structure plus forte :
accompagnera au mieux les entreprises,
bénéficiera d’une capacité d’action et d’innovation plus importante,
contribuera à la performance des entreprises,
disposera d’une expertise dans des secteurs d’activités variés,
permettra l’amélioration continue de la qualité de vie au travail.
Le CMIE et le SEST partagent un objectif commun : la santé au travail doit apporter à la fois des progrès notables en termes de préservation de la santé des salariés, une amélioration continue de la qualité de vie au travail et contribuer à la performance des entreprises.
Le CMIE vous donne rendez-vous du 30 novembre au 2 décembre 2021 au salon Préventica Paris, l’événement professionnel de référence en matière de santé, sécurité et qualité de vie au travail.
Prévenir les risques, (ré)inventer le travail, optimiser la reprise… de vastes sujets qui seront abordés durant 3 jours.
Nos équipes et celles du SEST vous attendent nombreux sur le stand U08, et répondront à toutes vos questions.
Obtenez votre badge visiteur gratuit ici
Entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes d’une mort subite chaque année en France. De nombreux accidents cardiovasculaires se produisent sur les lieux de travail. Accompagné d’un massage cardiaque, le défibrillateur contribue à augmenter significativement les chances de survie des personnes victimes d'un arrêt cardiaque.
Retrouvez toutes les informations utiles dans notre fiche conseil :
Les équipes de prévention du CMIE ont conçu une Prev' Box sur le thème du cancer du sein, à l'occasion d'Octobre Rose.
1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie. Chaque année, la campagne Octobre Rose permet de lutter contre le cancer du sein en informant, en dialoguant et en mobilisant.
Ce kit est composé d'un ensemble de supports de prévention :
En 2017, les ordonnances Macron réformant le Code du travail ont créé une visite médicale de fin de carrière pour certains salariés. Le décret publié le 9 août dernier au Journal officiel précise les contours de cette visite médicale qui s’appliquera aux salariés occupant des postes à risques dont le départ ou la mise à la retraite intervient à compter du 1er octobre 2021.
Pourquoi une visite de fin de carrière ?
L’objectif de cette nouvelle visite médicale est d’établir une traçabilité et un état des lieux des expositions à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels auxquels a été soumis le salarié.
Lors de cette visite, le médecin du travail, en lien avec le médecin traitant, aura la possibilité de mettre en place une surveillance post-professionnelle s’il constate une exposition à certains risques dangereux notamment chimiques.
Qui bénéficie de la visite de fin de carrière ?
Les travailleurs avant leur départ ou mise en retraite si elle a lieu après le 01/10/2021 et s'ils ont bénéficié d'un suivi individuel renforcé (article L4624-2) au cours de leur carrière ou s'ils ont été exposés, au cours de leur carrière, à un risque qui les aurait catégorisés en suivi individuel renforcé; risques mentionnés à l'article R4624-23 :
amiante
plomb
CMR
agents biologiques des groupes 3 et 4
rayonnements ionisants
risque hyperbare
risque de chute de hauteur lors de la (dé)construction des échafaudages
Qui en fait la demande ?
Afin d’organiser la visite médicale de fin de carrière du salarié, l’employeur doit informer son service de santé au travail interentreprises (SSTI) de son départ ou de sa mise à la retraite, dès qu’il en a connaissance. Il doit également prévenir sans délai le salarié concerné qu’il a informé le service de santé au travail.
Le salarié peut également demander directement au SSTI à bénéficier de cette visite dans le mois précédant son départ, s’il estime y avoir droit. Le salarié est tenu d’informer son employeur de sa démarche.
Lorsqu'il est informé du départ ou de la mise à la retraite du salarié, le SSTI détermine si le salarié doit bénéficier d'une visite de fin de carrière. Le cas échéant, il organise cette visite.
Rejoignez un service de santé au travail qui vous ressemble !
INNOVANT, PERFORMANT ET DIFFERENT
Le CMIE recherche des MÉDECINS DU TRAVAIL et des INFIRMIERS(ÈRES) DE SANTÉ AU TRAVAIL - H/F à temps complet
Médecins du travail :
pour nos centres en interentreprises : Centre Clichy, Paris 9ème - Centre Ampère, Paris 17ème
ou en centre intégré autonome : Hôpital Saint Antoine
Infirmiers(ères) de santé au travail :
pour nos centres en interentreprises : Centre Levallois, Levallois Perret 92300 - Centre Madeleine, Paris 8ème
EMPLOYEURS
Canicule, fortes chaleurs ☀️ : adoptez les bons réflexes
Adaptez l’organisation du travail et sensibilisez vos salariés.
Coup de chaud, déshydratation, crampes, maux de tête, vertiges… la chaleur peut être dangereuse pour la santé de vos salariés.
Certaines professions sont plus exposées que d'autres aux effets des journées inhabituellement chaudes, du fait qu'une partie de leur activité se fait en extérieur. D’autres sont exposées de façon plus ou moins permanente.
👍 Afin de limiter les risques d’accidents du travail liés aux fortes chaleurs, la mise en place de mesures préventives simples et efficaces est essentielle :
"Fortes chaleurs et canicule en période de COVID-19" du Gouvernement
Cliquez sur l'image pour télécharger le flyer
"Travail par forte chaleur en été. Comment agir ?" de l’INRS
Cliquez sur l'image pour télécharger le PDF
Maintien en emploi dans le secteur aéroportuaire : agents de sûreté et bagagistes
Les métiers agent de sûreté et bagagiste dans le secteur aéroportuaire sont particulièrement exposés à des risques de troubles musculosquelettiques (TMS) importants, ce qui peut entraîner des risques de désinsertion professionnelle.
Afin de sensibiliser les salariés et intérimaires sur l'importance du maintien en emploi, une action de prévention concertée* a été déployée sur les plateformes aéroportuaires de Roissy et Orly par les principaux acteurs du secteur, le CMIE & 6 autres services de santé au travail d'Île de France engagés.
Salariés ou intérimaires : Votre capital santé est unique, il faut le préserver !
Vous travaillez dans le secteur aéroportuaire ? Vous êtes bagagiste ou agent de sûreté ?
Vous rencontrez des soucis de santé du fait de votre post de travail ? N'attendez pas que votre situation se dégrade, prenez contact avec votre médecin du travail.
Accompagné de son équipe de professionnels, ils vous conseilleront et orienteront vers la solution la plus sécurisante et adaptée à votre situation afin de préserver votre emploi et votre santé.
Pour en savoir plus, découvrez en vidéo le parcours de :
- Patricia, agent de sûreté - Amir, bagagiste
Employeurs :
Comme vous le savez, agent de sûreté et bagagiste sont deux métiers qui connaissent des niveaux de sinistralités importants et particulièrement exposés aux risques professionnels, notamment aux troubles musculosquelettiques.
Vous avez des salariés qui présentent des problèmes de santé, invitez les à se rapprocher de leur médecin du travail afin de faire le point sur les difficultés qu’ils rencontrent et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé « maintien en emploi ».
Pour cela, le CMIE met à votre disposition des outils afin de vous aider à sensibiliser vos salariés ou intérimaires : 2 flyers, 2 affiches, 2 animations vidéo illustrant deux exemples de parcours de maintien en emploi (Patricia, agent de sûreté et Amir, bagagiste) et 1 kit communication pour vous aider à communiquer auprès de vos salariés (exemples de textes pour web, réseaux sociaux, sms, mailing).
Supports, agent de sûreté :
Supports, bagagiste :
*Une action concertée « maintien en emploi » :
Depuis 2015, une Action de prévention concertée sur les risques professionnels, ciblée sur les métiers de bagagistes et d’agents de sûreté, dans laquelle le CMIE est pleinement investi, est déployée sur les plateformes aéroportuaires de Roissy et d’Orly par les principaux acteurs du secteur : pouvoirs publics, CRAMIF, Groupe ADP, Air France, branche, entreprises, organisations syndicales et les services de santé au travail interentreprises**. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre du PRST 3 d’Île de France, vise à permettre une meilleure prise en compte des conditions de travail des salariés et intérimaires bagagistes et agents de sûreté dans la conception des installations et dans l’organisation des activités aéroportuaires. Ces deux métiers connaissent des niveaux de sinistralité (accident du travail/ maladies professionnelles) très importants et par conséquent sont particulièrement exposés aux risques de désinsertion professionnelle. C’est pourquoi une campagne de communication sur le maintien en emploi, dédiée à ces deux populations, a été conçue par l’Action de prévention concertée.
**CMIE - SIST VO - ACMS - AMETIF - CIAMT - SIMT - AMET
Les professionnels de santé du CMIE ont apporté leurs connaissances du terrain dans le domaine de la santé au travail pour les salariés chauffeurs transports de marchandises et de voyageurs.
Sollicité par les membres de la mission CGEDD/IGAS : Evaluation du congé de fin d'activité, notre service de santé au travail a répondu présent lors d’une réunion ce vendredi 16 avril dans nos locaux du siège.
Nous avons apporté notre aide à l’évaluation de l’état de santé de ces salariés, tant sur l’aspect quantitatif à travers une analyse de nos données issues de notre logiciel métier PADOA, que sur l’aspect qualitatif en répondant à leurs questions avec nos 3 médecins du travail.
Nos entreprises et salariés suivis parlent de nous #1
"Hier, première visite médicale du travail pour moi au CMIE, 38 bis avenue René Coty 75014 Paris.
Je recommande l'adresse 🌟🌟🌟🌟🌟
Au premier abord, le hall d'entrée, l'ascenseur... rien n'a changé. Limite on se croirait revenu dans les années 70 et pas au sens vintage du terme mais plutôt au sens ringard.
Et puis, arrivé au 2ème étage et après avoir passé le choc du couloir sombre et étroit, on ouvre avec résignation la porte du CMIE et.... surprise :
Espace hyper lumineux. Mobilier qui vous donne des envies de revenir en douce la nuit, histoire de ramener en bon touriste un souvenir à la maison. Et un accueil chaleureux.
Bon, comme on est au 21ème siècle, quand même et que je suis un homme, je ne ferais pas d'humour sur cet aspect. D'ailleurs ce ne serait pas de l'humour. Ce serait du sexisme. Un seul regret sur cet accueil : bah ils n' ont rien prévu pour les filles... Je sais pas, personne demande Brad Pitt mais un petit effort ce serait sympa. Pourquoi y a-t-il que des femmes aux accueils. C'est pas juste.😭
Bon j'arrête là ma flagornerie à 2 balles. Entrons dans le vif du sujet : d'abord on attend pas longtemps et on vous invite très vite à faire "vous même votre visite préliminaire". L'angoisse s'empare alors de vous : "euh... préliminaire ? ça veut dire quoi ? Moi-même ? et le médecin il est ou ?". Bref vous vous voyez déjà seringue à la main à tenter de vous infliger vous-même un prélèvement sanguin. Un truc à finir dans les pommes et le camion de pompier en bas de l'immeuble pour vous évacuer. Mais ces pensées tortueuses sont immédiatement dissipées par la vision qui s'offre alors à vos yeux : des box hyper glamour avec pour chacun un PC, un tensiomètre connecté et même une balance connectée. Manque que l'appareil photo pour se faire un selfie avec le box. Ils ont même poussé le vice jusqu'à vous prévoir un porte manteau dans le box. Y a rien à critiquer. Tellement rien que ça en est frustrant. Bon, si quand même : un peu petit les box dons envisagez pas d'y entrer en couple 😂.
Donc vous commencez votre auto examen préliminaire... L'ordinateur vous guide pas à pas et il vous parle même : questionnaire en ligne, prise de tension, mesure du poids, test de vision, etc.... Bon, un peu compliqué de centrer son visage sur la webcam pour le test de vision. Pas totalement au point le bidule, faut avoir fait de la gym avant sinon y un petit risque d'en sortir avec une minerve. Mais ça le fait quand même. On regrette que l'un des tests ne soit pas disponible. Mais pas grave, tellement pas grave que je me souviens même plus lequel.Une fois fini votre auto visite préliminaire, quelques minutes d'attente et vous rencontrez enfin le médecin. Ouf, enfin un contact humain. Parce que sur le coup vous commenciez à avoir un doute. C'est hyper cool tous ces gadgets mais vous commenciez à vous demander si vous alliez pas vous retrouver dans le bureau face à une IA qui vous interroge. Et comme les Intelligences Artificielles ont pas encore développé le sens de l'humour... Triste fin de visite en perspective et surtout bye bye le lien social. Et en période de COVID, ce serait dommage.
Bon résumons style " notez votre article commandé sur popozone" (toute similitude avec un gaffeur existant est fortuite) :
Accueil 🌟🌟🌟🌟🌟
Cadre et mobilier 🌟🌟🌟🌟🌟
Visite préliminaire digitalisée 🌟🌟🌟🌟🌟
Rendez vous avec le médecin 🌟🌟🌟🌟🌟 (bon mais là la note compte pas, c'était déjà comme ça avant)
Respect des gestes barrières 🌟🌟🌟🌟🌟
Et pour terminer, vous savez quoi ? Fini le petit papier "apte pour retourner au bureau" qui avait la couleur verte mais qui coûtait des arbres à la planète.Vous recevez un mail et vous accédez de chez vous à votre espace personnalisé et confidentiel en ligne avec votre attestation digitalisée et même les résultats et l'historique de vos examens et visites.
Le top du top. Sauf que c'est quand même hyper culpabilisant : lorsque vous découvrez sur votre écran que un an de confinement c'est égal à 5 kilos de plus 😥"
Le CMIE et ses équipes vous souhaitent une excellente année 2021, délivrée et déconfinée !
Laurène Calvès, coordinatrice du département prévention au CMIE, auditionnée par Elisabeth Borne, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Laurent Pietraszewski, Secrétaire d'État auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, chargé des Retraites et de la Santé au travail.
Auditionnée vendredi 4 décembre, Laurène Calvès ainsi que 2 autres professionnels de l’AMETIF ST et du SISAT, services de santé au travail interentreprises, 3 psychologues et la responsable de la plateforme nationale d’écoute, de conseil et de soutien dédiée aux télétravailleurs des TPE/PME ont échangé sur les RPS et le télétravail en lien avec la crise sanitaire.
Ils ont :
- partagé un état des lieux de la situation actuelle en matière de risques psychosociaux pour les salariés en télétravail
- évoqué l’évolution des difficultés des salariés et des entreprises durant les différentes phases de l’année
- fait part des nombreuses actions des acteurs de proximité menées par les équipes pluridisciplinaires des services de Santé au travail
- échangé sur la sortie de confinement et les modalités de reprise en présentiel dans les entreprises.
Si vous avez besoin d’aide :
Octobre rose - Le CMIE s'associe à la campagne de prévention !
Durant tout le mois d’octobre, le CMIE s’associe à la 27ème édition de la campagne de lutte contre le cancer du sein organisée par l’association nationale « Le Ruban Rose ».
Travail de nuit, un facteur important du cancer du sein
Le rôle du CMIE en cette période d’octobre rose, est d’informer les femmes sur les nombreux facteurs de risques du cancer du sein, et notamment ceux liés au travail.
Le travail de nuit chez la femme, représente un risque plus important de cancer du sein.
La perturbation de l’horloge interne provoquée par le rythme imposé par le travail de nuit a été défini en 2007 par le Centre International de Recherche sur le Cancer comme un probable cancérogène chez la femme.
Ainsi, les femmes travaillant de nuit et d’autant plus, lorsque ce rythme a lieu avant la première grossesse, ont un risque encouru plus élevé de 30%, par rapport aux autres femmes (étude menée entre 2005 et 2008 par l’INSERM). Avec une hygiène de vie adaptée (alimentation et sommeil), ces risques peuvent être limités.
Service de Santé au travail, un allié dans la prévention des risques provoqués par le travail de nuit
Les salariées travaillant de nuit font l’objet d’un suivi individuel adapté. Les PDS du CMIE les conseillent au cours des visites qui ont lieu tous les 3 ans.
Convaincre les femmes de se faire dépister régulièrement est un discours récurent tenu par nos PDS.
Un suivi personnalisé pour la reprise du travail des femmes touchées par le cancer du sein
Les femmes touchées par le cancer du sein peuvent bénéficier d’une visite de pré-reprise avant le retour au travail. Cette visite permet au médecin du travail de faire un point sur leur état de santé(séquelles , traitement, motivations..) et d’organiser avec l’employeur et la salariée la reprise du travail dans les meilleures conditions possibles (aménagement du poste, des horaires, temps partiel thérapeutique, etc).