📢 Il n'est « pas supportable qu'en 2023, on puisse encore mourir au travail par négligence, ou par défaut de prévention »  a déclaré, Olivier Dussopt, ministre du Travail du Plein-emploi et de l’Insertion.

🔎 Des chiffres alarmants 

  • 2 décès par jour
  • 700 décès chaque année
  • 600 000 accidents du travail par an en France

Face à ce constat affolant, le Ministère du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion lance une campagne afin de sensibiliser aux accidents graves et mortels au travail ainsi qu’à la prévention des risques professionnels

Retrouvez l’ensemble des supports sur le site du gouvernement.

📌Sécurité au travail, une responsabilité de l’employeur

L’employeur doit veiller à la santé et à la sécurité de ses travailleurs. Il se doit de prendre toutes les mesures nécessaires afin  d’assurer leur sécurité et de protéger leur santé (physique & mentale). 

Cela passe notamment par :

  • Des actions de prévention des risques professionnels (cursus de formation pour les nouveaux embauchés, actions de sensibilisation par le SPSTI, etc.)
  • Des actions d’information et de formation 
  • La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés

Il est essentiel pour l’employeur de renforcer l’accompagnement et la culture de prévention dans son entreprise par le dialogue social et la mobilisation de toutes les parties prenantes. Le médecin du travail et son équipe de spécialistes sont des interlocuteurs privilégiés.

Pour plus d’infos :

📢 Pour la seconde fois cette année, la santé des femmes est mise en lumière.
Après le rapport publié par le sénat sur la santé des femmes au travail, le baromètre Malakoff Humanis révèle également que la santé psychologique des femmes se dégrade !

  • 44% des femmes salariées se disent en moins bonne santé psychologique
    contre 40% en 2022

  • 55 % des femmes salariées souffrent de troubles psychologiques (contre 45% des hommes)

  • 52% se déclarent épuisées professionnellement

  • 25% déclarent avoir souffert d’un syndrome d’épuisement professionnel ou de burn-out en 2022

Quant aux effets sur leur santé globale, les femmes sont principalement touchées par :

  • des troubles du sommeil
  • de la fatigue
  • de l’anxiété

🔎 Le saviez-vous ?
30% des femmes déclarent avoir été concernées par des troubles de l'humeur ou une dépression

🙌 Pourtant, malgré ce constat alarmant, 80% des salariés (hommes et femmes) se disent satisfait de leur travail !

Pour plus d’infos sur le baromètre 

⚖️ La loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail a renforcé et consolidé le rôle des SPSTI (services de prévention et de santé au travail) dans la prévention des risques professionnels et la protection de la santé »  des s travailleurs les plus exposés :

✅ Les intérimaires ;
✅ Les jeunes et les nouveaux embauchés ;
✅Les travailleurs indépendants ;
✅Les travailleurs détachés.
 

La protection de ces travailleurs est un axe central du plan de lutte contre les accidents du travail graves et mortels.

🔎 Pour en savoir plus, retrouvez l’interview du Dr Christophe Garchery, Directeur des équipes pluridisciplinaires au CMIE-SEST-AMETIF dans le n° 107 de Agir magazine.

 citation-dr-garchery.jpeg

 

Avec un taux d'accidents 50 % supérieur à la moyenne des salariés, les jeunes et les nouveaux employés sont particulièrement vulnérables aux risques professionnels.

Quelques chiffres clés : 

  • 1/4 des accidents du travail impliquent des salariés ayant moins d'un an d'ancienneté au sein de l'entreprise
  • 15 % des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois de leur embauche.

En tant qu’employeur, il vous incombe d’agir en amont, dans une démarche active de prévention afin de réduire les risques liés à un nouvel environnement et un nouveau poste de travail.

Les maîtres-mots : accueillir et accompagner.

🔎 Comment accueillir un nouvel embauché

Peu importe son type de contrat (stage, mission intérimaire, CDI…), votre nouveau salarié se trouve dans un nouvel environnement qu’il ne maitrise pas : équipement, procédures, collègues…Et qui dit nouvel environnement, dit situations a risques méconnues.

Son arrivée est donc le moment propice, idéal et surtout stratégique pour agir en prévention des risques professionnels.

Vous pouvez profiter de son parcours d’intégration pour :

  • Présenter les principes essentiels de santé et de sécurité au travail
  • L’aider à repérer des situations potentiellement à risque dans son nouvel environnement de travail

Lui proposer un tuteur durant quelques jours est également une solution pertinente.

⚖️ Une obligation légale

Pour les nouveaux embauchés, la réforme a introduit l’obligation pour les employeurs de réaliser une évaluation des risques professionnels avant leur embauche.

Par ailleurs, en tant que chef d'entreprise, vous êtes tenu par la loi d'offrir une formation en matière de sécurité à vos nouveaux employés, comme stipulé dans l'article L4141-2 du Code du travail consultable sur legifrance.gouv.fr. De plus, conformément à l'article L4141-1 du Code du travail, vous avez l'obligation de les sensibiliser aux risques inhérents à leur activité professionnelle.

🧰 Des outils à votre disposition

📢 Le saviez-vous ? il existe différents outils pour sensibiliser les apprentis et les nouveaux embauchés :

  • TutoPrév' Accueil s'adresse spécifiquement aux tuteurs, aux responsables de l'accueil, aux supérieurs hiérarchiques, etc. Ce programme a pour objectif de vérifier les connaissances en matière de santé et de sécurité au travail acquises par le nouvel employé et d'identifier les compétences supplémentaires dont il pourrait avoir besoin.

Le principe : des illustrations représentant des situations de travail présentant des risques potentiels. Le nouveau collaborateur est alors invité à identifier les dangers présents dans ces situations et à proposer des mesures de prévention appropriées.

👉 TutoPrév' accueil existe actuellement pour 12 secteurs d’activité :

Alors que le citoyen présent lors d’un accident (arrêt cardiaque, accident du travail, etc) est le « premier maillon de la chaine de secours », seul 1 français sur 10 a une bonne connaissance des gestes qui sauvent.

Il est donc primordial que ce dernier soit formé.

Profitons de la journée mondiale des premiers secours du samedi 9 septembre, pour faire un point sur les gestes qui sauvent !

🔎 Rappel des gestes qui sauvent

Dans n’importe quelle situation d’urgence, 4 étapes sont à retenir avant de réaliser les gestes de premier secours.

⚠️ 1. Sécurisation du lieu de l’accident et des personnes impliquées.
Veuillez à ne pas vous mettre en danger en approchant le lieu de l’accident.
Dans le cas où vous ne pouvez pas agir sans prendre de risque, alertez les services d’urgence, puis établissez un périmètre de sécurité autour de l’accident, en attendant leur arrivée.

👀 2. Appréciation de l’état de la victime
Pour rassurer la victime, présentez-vous à la victime puis vérifiez qu’elle est consciente et capable de respirer. Ces informations sont indispensables et à transmettre aux secours dès que possible.

🚨 3. Demande d’aide

  • Le 18 : les sapeurs-pompiers pour tout problème de secours, notamment accident, incendie.
  • Le 15 : le Samu pour tout problème urgent de santé, c'est un secours médicalisé.
  • Le 17 : la police ou la gendarmerie pour tout problème de sécurité ou d'ordre public.
  • Le 112 : numéro d'appel unique des urgences sur le territoire européen, recommandé aux étrangers circulant en France et aux Français circulant à l'étranger.
  • Le 115 : le Samu social pour toute personne qui présente une détresse sociale comme les personnes sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries.

📝 Voici les informations à fournir aux services d’urgence :

  • le numéro de téléphone ou de la borne d'où vous appelez,
  • si nécessaire, votre nom,
  • la nature du problème (maladie ou accident),
  • les risques éventuels (incendie, explosion, effondrement...),
  • la localisation précise de l'événement,
  • le nombre de personnes concernées,
  • l'état de chaque victime,
  • les premières mesures prises,

Vous devez également répondre aux questions qui vous seront posées par les secours ou par le médecin.

🦸‍♀️ 4. Réalisation des gestes de premiers secours

Les gestes de premiers secours varient en fonction des situations : arrêt cardiaque, inconscience, hémorragie…Il est donc primordial se de former.

👨‍🎓 Se former tout au long l'année

En plus des initiations qui auront lieu partout sur le territoire le 9 septembre, des formations sont disponibles toute l’année :

  • Utilisez la nouvelle plateforme de formation à distance gratuite de la Croix-Rouge, disponible dès le 9 septembre.

  • Formez vous auprès de :
  • Découvrez les gestes qui sauvent en jouant !
    Sauve qui veut : un jeu en ligne proposé par les sapeurs pompiers de France sur les gestes qui sauvent 

  • Apprenez les bons gestes en vidéos avec les pompiers de Paris  

*L’étude “Les français et les gestes sauvent” Opinion Way pour la Croix-Rouge française

Sources :

42% des actifs n’ont pas réussi à « décrocher » complètement de leur travail et, pas moins de 26% des Français ont continué à travailler pendant leurs vacances (OpinionWay 2022).

⚖️ Pourtant, depuis le 1er janvier 2017, il existe un droit à la déconnexion afin d’ « assurer le respect des temps de repos et de congés ».

« bleisure »*, « tracances** »…Quand le travail s’invite en vacances.

🔎 Qu’est-ce que l’hyperconnexion ?

On parle d’hyperconnexion lorsqu’un individu utilise de manière excessive les technologies de l’information et de la communication. Autrement dit, lorsqu’une personne est constamment envahie par les e-mails et autres notifications et ce pendant plus de 7h30 par jour (sollicitations professionnelles ou récréatives).

Au travail, elle se manifeste également par une sollicitation constante des salariés (majoritairement des cadres) en dehors de leurs heures de travail, envahissant ainsi leur vie privée.

Ces travailleurs sont constamment connectés, prêts à répondre à un e-mail professionnel tard le soir, à recevoir des appels le dimanche ou à consulter leurs courriels pendant leurs vacances.

⚠️ Quels sont les risques ?

Cette sur-connexion peut avoir des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être des salariés…

  • épuisement professionnel pouvant aller jusqu’au burnout ;
  • augmentation du stress et de la fatigue ;
  • difficultés d’endormissement ;
  • troubles oculaires (exposition à la lumière bleue)
  • troubles musculosquelettiques ;
  • troubles de l’alimentation ;
  • déficit de concentration et d’attention (baisse de la performance) ;
  • altération de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ;
  •  etc

…Alors, profitez des vacances pour apprendre à vous déconnecter !

✅ Organisez vous avant de partir pour avoir « l’esprit tranquille » : faites un TO-DO liste, priorisez les tâches...
✅ Laissez votre matériel professionnel au bureau ou a défaut définissez des limites claires : avant de partir en vacances, établissez des règles. Fixez des plages horaires spécifiques pendant lesquelles vous vous autorisez à consulter vos e-mails ou à utiliser les réseaux sociaux, et limitez le temps passé en ligne le reste de la journée
Optez pour des activités hors ligne  : profitez de vos vacances pour vous adonner à des activités qui ne nécessitent pas de connexion Internet. Lisez un bon livre, faites de la randonnée, explorez la nature, pratiquez une nouvelle activité sportive ou découvrez de nouveaux endroits.
En vous concentrant sur ces expériences réelles, vous vous libérerez de l'attrait constant des écrans.

 

📢 Quelques bonnes pratiques à intégrer au quotidien

A la rentrée, ne reprenez pas vos mauvaises habitudes et appliquez les conseils suivants :

✅ consacrez une plage horaire dédiée la gestion des mails ;
✅ priorisez les tâches ;
✅ prenez des pauses régulières (sans smartphone !) ;
✅ éloignez vous des écrans pendant la pause déjeuner ;
✅ évitez de prendre son ordinateur portable à la maison.

En cas de télétravail :

✅ Aménagez une pièce dédiée au travail ; 
✅ Prenez des pauses régulièrement dans la journée ; 
✅ Prenez une vraie pause déjeuner loin de son écran ; 
✅ Ne vous reconnectez pas une fois la journée de travail terminée.


 Bonnes vacances !

*business (travail) + leisure (loisirs)
** travail + vacances

D’après l’OMS, en 2019, 15% des adultes en âge de travailler souffraient d’un trouble mental.

Pire, selon la récente enquête réalisée par OpinionWay*, 34% des salariés français seraient en burn-out (syndrome d’épuisement professionnel) dont 13% en burn-out sévère, soit pas moins de 2,5 millions de travailleurs.

Des chiffres alarmants !

Qu'est-ce que les RPS ?

Les risques psychosociaux regroupent généralement :

  • le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens, etc)
  • les violences internes à l'entreprise (harcèlement, conflit…) ;
  • les violences externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions…).

Sources : Assurance Maladie

📢 Le saviez vous ? Certains secteurs sont plus exposés que d’autres, c’est le cas de :

  • La santé  
  • Le service à la personne  
  • Le commerce
  • Le transport  
  • L’administration publique 

Contrats précaires, horaires décalés, relations avec le public, etc. viennent expliquer cette surexposition.

Les facteurs de risque

Selon l’INRS, il existe 6 facteurs de risque :

  • L’intensité du travail
  • Les exigences émotionnelles (notamment dans les métiers de services)
  • Le manque d’autonomie
  • Les rapports sociaux
  • Les conflits de valeurs (dissonance entre le travail demandé et les attentes/valeurs du salarié)
  • L’insécurité de la situation de travail

Les conséquences

👷‍♂️ Pour le salarié

  • Dépression 
  • Stress
  • Burn-out
  • Etc.

📢 Le saviez-vous ? Selon une récente étude, les risques psychosociaux augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires.
Outre les symptômes physiques tels que les maux de tête et les palpitations, le stress peut avoir un impact direct ou indirect sur la santé physique des individus. Il peut entraîner des altérations dans la fréquence cardiaque, la circulation sanguine et les niveaux d'hormones. L'EU-Osha souligne qu'il existe des liens biologiques entre l'exposition aux facteurs de stress psychosociaux et le déclenchement d'événements cardiovasculaires.

🏙 Pour l’entreprise :

  • Absentéisme
  • Turnover
  • Baisse de la productivité et démotivation
  • Atteinte à l’image de l’organisation 

Employeurs, des leviers d’actions à mettre en place !

Afin de limiter les effets néfastes des RPS, des actions existent :

  • L’aménagement des horaires
  • L’embauche de nouveaux salariés pour réduire la quantité de travail et éviter les burn-out
  • La formation et sensibilisations des managers aux RPS (restez informé sur nos prochains webinaires)
  • L’amélioration du dialogue social

 Afin de protéger la santé mentale des travailleurs, l’OMS recommande aux employeurs de :

  • « former les cadres aux questions de santé mentale afin de les aider à percevoir la détresse émotionnelle de leurs subalternes et à agir en conséquence ; de développer les compétences relationnelles telles que la communication ouverte et l’écoute active ; et de faire mieux comprendre comment les facteurs de stress au travail affectent la santé mentale et comment on peut y faire face ;
  • former les travailleurs pour qu’ils soient mieux sensibilisés et aient de meilleures connaissances en santé mentale et pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale au travail soient moins stigmatisées ;
  • mettre en place des interventions destinées aux individus pour leur apprendre à gérer le stress et à réduire les symptômes en cas de problème de santé mentale, y compris des interventions psychosociales et des possibilités d’exercer une activité physique dans le cadre des loisirs. »

👉📚 Nos supports à votre disposition :

 *Enquête réalisée en ligne du 7 au 17 février auprès d'un échantillon représentatif de 2000 salariés français, selon la méthode des quotas.

La saison estivale a commencé...Vous souhaitez recruter des travailleurs saisonniers ? 
Faisons le point sur le suivi médical à mettre en place.

Le travail saisonnier, qu’est-ce que c’est ?

⚖️Selon l’article L.1242-2-3 du code du travail, ce sont « …des emplois dont les tâches sont appelées à se répéter chaque année selon une périodicité à peu près fixe, en fonction du rythme des saisons ou des modes de vie collectifs ou des emplois pour lesquels, dans certains secteurs d’activité définis par décret ou par convention ou accord collectif de travail étendu, il est d’usage constant de ne pas recourir au contrat de travail à durée indéterminée en raison de la nature de l’activité exercée et du caractère par nature temporaire de ces emplois… ».

Ces emplois touchent particulièrement les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des vacances, etc.

Quel suivi médical pour les travailleurs saisonniers ?

👉👷‍♂️ Pour le salarié dont le travail ne présente aucun risque particulier.

  • Recrutement pour un contrat de moins de 45 jours ➡️uniquement des actions de formation et de prévention.
  • Recrutement pour un contrat égal ou supérieur à 45 jours ➡️ uniquement des actions de formation et de prévention.

👉⚠️👷‍♂️Pour le salarié dont le travail présente des risques particuliers.

  • Recrutement pour un contrat de moins de 45 jours ➡️ uniquement des actions de formation et de prévention.
  • Recrutement pour un contrat égal ou supérieur à 45 jours ➡️ le salarié doit bénéficier d’un examen médical d’aptitude à l’embauche.
    Sauf si, le travailleur réunit ces 2 conditions :

    • Le salarié a été recruté pour un emploi équivalent à ceux précédemment occupés
    • Aucune inaptitude reconnue lors du dernier examen médical intervenu au cours des 24 mois précédents

Quelles sont les autres visites médicales dont peut bénéficier le salarié saisonnier ?

  • Visites de préreprise
  • Examens complémentaires réalisés ou prescrits par le médecin du travail (par exemple, examen de dépistage d'une maladie pouvant résulter de l'activité professionnelle du salarié)
  • Visites à la demande du salarié, du salarié ou du médecin du travail

Le récap en image ci-dessous 👇

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Cas particulier, le salarié agricole

En savoir plus


SALARIÉS - LES FORTES CHALEURS SONT DE RETOUR !

Le beau temps fait son retour et les températures grimpent mais connaissez vous les risques liés à la chaleur ?

  • Le coup de chaleur: il survient lorsque le corps est exposé pendant une longue période à des températures élevées, ce qui peut entraîner divers symptômes. Ces signes incluent des maux de tête, des sensations de vertige, des nausées, une peau chaude et rouge, une confusion mentale et, dans les cas les plus graves, une perte de conscience.
  • La déshydratation : elle survient lorsque vous travailler dans un environnement chaud. Le corps perd alors quantité excessive de liquides et de sels minéraux par la transpiration, ce qui entraine une déshydratation. Cette dernière peut provoquer divers symptômes : étourdissements, fatigue extrême, crampes musculaires, maux de tête, diminution des capacités physiques et mentales.
  • L’épuisement dû à la chaleur: il se produit lorsque le corps ne parvient pas à réguler efficacement sa température interne en raison d’une exposition prolongée à des température élevée. Il provoque généralement : une fatigue intense, des étourdissements, des nausées, des sueurs abondantes ou encore une accélération de la fréquence cardiaque.

Les fortes chaleurs peuvent également aggraver certaines prédispositions médicales, telles que les maladies cardiaques, les problèmes respiratoires, les affections dermatologiques et les troubles de la circulation sanguine.

Si une personne présente un ou plusieurs de symptômes indiqués :

  • Alertez les secours
  • Faites lui cesser toute activité (et mettez la dans un endroit au frais)
  • Rafraichissez et hydrater la personne
  • Alertez votre employeur

LES BONS REFLEXES AU QUOTIDIEN

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Retrouvez nos vidéos de prévention

Pour aller plus loin :

EMPLOYEURS – LES FORTES CHALEURS SONT DE RETOUR !

Baisse de la vigilance, augmentation du temps de réaction, la chaleur augmente les risques d’accident.

Employeurs, quelles sont vos obligations en matière de prévention ?

  • intégrer les risques liés aux fortes chaleurs dans votre DUERP
  • Proposer gratuitement de l’eau fraiche à disposition de vos salariés
  • Mettre en place uneventilation des locaux de travail 
  • Fournir aux salariés des moyens de protection contre les fortes chaleurs et/ou de rafraîchissement.

Attention, lors d’une canicule, vous devez également prendre des précautions et organiser le temps de travail de vos salariés !

Pensez par exemple à :

  • aménager leurs horaires de travail
  • Limiter le temps d’exposition (rotations de personnel) 
  • Augmenter la fréquence des pauses 
  • Prévoir une source d’eau potable et des aires de repos
  • Informer vos salariés sur les risques liés aux fortes chaleurs et les signaux d’alerte

Le saviez-vous ? En cas de déclenchement de la vigilance rouge dans un département, “l’employeur doit réévaluer quotidiennement les risques d’exposition pour chacun des travailleurs en fonction de l’évolution de la température et de la nature des travaux à effectuer”.

Retrouvez nos vidéos de prévention

Pour aller plus loin :

Le CMIE-SEST & L’AMETIF, un nouveau chapitre s’ouvre

2e SPSTI de France

A la suite de notre assemblée générale ordinaire, le conseil d’administration a nommé à l’unanimité, Laurent Saint Denis, Président du CMIE-SEST-AMETIF.

Laurent Saint Denis apporte une riche expérience et une vision stratégique. Son leadership avéré et son engagement depuis 18 années en faveur de la santé et du bien-être des travailleurs sont des atouts précieux pour mener à bien cette nouvelle étape.

La mise en commun des forces vives des deux Services permettra de répondre aux enjeux de la prévention en santé travail, et également de proposer aux entreprises adhérentes une gamme élargie de prestations avec l’offre de services socle et, notamment une offre complémentaire riche et ambitieuse.

 

Le mot du président 

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Le CMIE-SEST-AMETIF en chiffres

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Votre nouveau SPSTI en vidéo !

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Nos équipes restent à votre disposition cet été !
Pour connaitre les modalités de prise de rendez-vous, c'est ici 

 
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METTRE DES «MOTS» SUR LES MAUX
QUAND LA SANTÉ DES FEMMES AU TRAVAIL EST AU CŒUR DU DÉBAT

La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les femmes et les hommes vient de publier son rapport sur la santé des femmes au travail en France.

Ce rapport met en lumière les problèmes persistants liés à la santé des femmes dans le milieu professionnel. Il souligne notamment l'impact de l'usure physique et psychique, des TMS (troubles musculosquelettiques) et des cancers sur la santé des femmes au travail. Des réalités encore largement « méconnues » et « sous-estimées ».

Il met également en exergue les tabous de la santé sexuelle et reproductive dans le contexte professionnel : règles douloureuses, endométriose, ménopause…ces problématiques sont minimisées voire complétement ignorées.

La publication de ce rapport par les quatre sénatrices, Laurence Rossignol (PS), Laurence Cohen (PC), Annick Jacquemet (UC), Marie-Pierre Richer (LR), résulte de 6 mois de travail. Il a pour objectif de mieux comprendre et d’aborder les défis spécifiques auxquels les femmes sont confrontées en matière de santé au travail.

Des mesures concrètes doivent être prises pour garantir des conditions de travail sûres, saines et équitables c'est pourquoi 23 recommandations autour de trois grands axes ont été proposées :

  • Prendre en compte les spécificités liées au genre
  • Adapter des mesures de prévention
  • Prendre en compte la santé sexuelle et reproductive des femmes

DES RISQUES PROFESSIONNELS MINIMISES ET DIFFERENCIES

Nombreux sont les postes de travail et les EPI (équipements de protection individuels) qui sont conçus selon les normes anthropométriques de « l’homme moyen ». L'utilisation de ces équipements qui ne tiennent pas compte des différences peut entraîner des problèmes d'ajustement, de confort et de sécurité pour les femmes sur leur lieu de travail.

Le saviez-vous ? Seulement 20% des métiers sont « mixtes ».

Cette disparité de genre dans la répartition des métiers peut également entraîner une concentration des femmes dans certains secteurs, tels que les soins de santé, l'éducation et les services domestiques, où elles sont souvent confrontées à des conditions de travail difficiles, à des horaires précaires et/ou décalés et à un manque de reconnaissance.

Le saviez-vous ? D’après une étude de l’Inserm (2018), le travail de nuit augmenterait de 26 % le risque de développer un cancer du sein.

Les femmes peuvent être davantage exposées à des risques liés à l'exposition à des produits chimiques dans certains secteurs d'activité, tels que l'industrie de la beauté, l'agriculture ou les services de nettoyage.

Le saviez-vous ? Les professionnelles du nettoyage sont exposées en moyenne à sept agents cancérogènes.

Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont également une préoccupation importante pour les femmes, en particulier en raison de leur plus grande proportion dans des emplois impliquant des mouvements répétitifs, une posture statique prolongée ou la manipulation de charges lourdes.

Le saviez-vous ? 60% des personnes atteintes de TMS sont des femmes.

La violence et le harcèlement sexuels au travail représentent des risques spécifiques pour les femmes, qui peuvent avoir des conséquences graves sur leur santé physique et mentale.

Le saviez-vous ? 20% des femmes ont subi au moins un fait de violence dans le cadre du travail au cours de l’année écoulée.

 

VIE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE, UN TABOU

Les sénatrices souhaiteraient que l’endométriose, soit reconnue comme une ALD (affection de longue durée). Cela permettrait aux femmes concernées de bénéficier d'une prise en charge spécifique, notamment en termes de remboursement des soins et de maintien de leurs droits sociaux. Cette démarche atténuerait les pertes financières auxquelles elles peuvent être confrontées lorsqu'elles doivent arrêter de travailler en raison de leurs douleurs menstruelles.

Le saviez-vous ? 10% de la population féminine est touchée par cette pathologie soit entre 1,5 et 2,5 millions de femmes.

Les femmes enceintes ou mères d’un enfant en bas âge subissent deux fois plus de discriminations au travail.
Par ailleurs, les femmes enceintes ou qui allaitent peuvent avoir besoin de mesures de protection supplémentaires afin de prévenir les risques pour leur santé et celle de leur enfant.

Le saviez-vous ? 20% des femmes occupant des emplois ouvriers ou de service perdent ou quittent leur emploi en cours de grossesse.

Enfin, la ménopause, qui touche pourtant plus de 500 000 femmes par an reste un tabou.
Les symptômes (bouffées de chaleur, troubles du sommeil, maux de tête, etc) peuvent pourtant avoir des répercussions sur la capacité des femmes à travailler efficacement et confortablement. Les travailleuses atteintes de ménopause peuvent également être plus exposées à des problèmes de santé spécifiques (risque accru d’ostéoporose par exemple).

Lever le tabou est essentiel pour permettre aux femmes de bénéficier d'un soutien adéquat au travail.
Cela inclut la sensibilisation et l'éducation sur la ménopause, afin que les femmes et leurs collègues soient mieux informés et compréhensifs face aux défis que celle-ci peut poser.

 Pour aller plus loin 

L'absentéisme maladie en 2023 atteint des niveaux records !

Le taux d'absentéisme maladie atteint cette année son niveau le plus élevé depuis 2016, avec près de 50% des salariés ayant pris au moins un arrêt de travail au cours de l'année (contre 40% en 2022).

C’est ce que relève l’étude annuelle présentée par Malakoff Humanis au sujet de l’absentéisme. Cette année, cette dernière a été enrichie de témoignages de médecins du travail et de médecins traitants.

Les publics les plus touchés
Ces arrêts touchent principalement les femmes (55%) et les ouvriers (57%) et se traduisent par une sur-représentation des jeunes.
Les 18 -34 ans sont ceux qui ont connu le plus d’arrêts de travail au cours des 12 derniers mois.

Les causes des arrêts

  1.  maladies ordinaires
  2. Covid
  3. troubles psychologiques (principale raison de prescription d’arrêts longs – en moyenne 33 jours)
  4. TMS

Les conséquences

  • recrutement des salariés remplaçants
  • difficultés à réorganiser le service
  • satisfaction clients
  • désengagement de l’équipe
  • coût de gestion de l’entreprise
  • hausse de la cotisation prévoyance

Les signes avant-coureurs 
Dans plus de 80% des cas, les salariés ayant pris un arrêt de travail de plus de 30 jours avaient présenté des signes avant-coureurs au cours des deux années précédentes :

  • fatigue excessive
  • surcharges de travail et/ou du stress
  • plusieurs arrêts maladie prolongés
  • difficultés relationnelles (collègues, managers…)

Les leviers de prévention 

  • Mettre en place une politique de prévention (retrouvez notre Prev’Box QVCT et nos plaquettes thématiques pour vous aider)
  • Impliquer les salariés
  • Améliorer l’organisation de travail
  • Faire évoluer les pratiques managériales

Nos professionnels de santé restent à votre disposition : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Retrouvez l’enquête ici.

Nos équipes de prévention ont créé un kit digital, pratique et méthodologique, contenant :

  • vidéos,
  • articles,
  • conseils,
  • FAQ
  • etc.

De nombreux sujets sont abordés dans cette Prév’Box tels que les différentes nuisances sonores au travail, les risques liés au bruit ou encore les différents bouchons d'oreille.

Télécharger notre Prév’Box

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Mais aussi,

 

 

 

 

 

Apparu au début des années 70, le concept de Qualité de Vie au Travail a récemment évolué vers la Qualité de Vie et des Conditions de Travail.  Cette évolution reflète une prise de conscience croissante que la QVT ne se limite pas à des initiatives superficielles telles que le yoga ou les teambuildings, mais qu'elle englobe des aspects plus larges liés aux pratiques managériales, aux conditions sanitaires et à l'organisation du travail. 

 

81%  des salariés considèrent comme « primordial » l’amélioration de leurs conditions de travail (étude IFOP).

 Vous voulez en savoir plus ? découvrez notre Prev'box QVCT à destination de vos travailleurs, ici

 

La QVCT, un levier de performance

Selon la définition présente dans l’accord ANI 2013, elle a pour objectif d'améliorer de façon combinée, les conditions de travail des salariés et la performance globale des entreprises.
En effet, un environnement de travail agréable peut avoir un impact positif sur les employés et leur productivité. 

Elle permet, entre autres, de : 

  • Diminuer l’absentéisme
  • Améliorer la performance
  • Gagner en productivité
  • Développer la motivation
  • Renforcer la collaboration
  • Stimuler la créativité
  • Fidéliser et retenir les collaborateurs
  •  etc

Zoom sur les risques psychosociaux

Les RPS font référence aux facteurs psychologiques et sociaux qui peuvent générer du stress, de l'anxiété et des problèmes de santé chez les travailleurs. Ils incluent des éléments tels que la charge de travail excessive, le manque de reconnaissance, les conflits interpersonnels, le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et le manque de soutien de la part de l'organisation.

Le stress chronique lié aux RPS peut entraîner une diminution de la concentration, de la motivation et de l'engagement des employés, ce qui se traduit par une baisse de la performance globale de l'entreprise.

En investissant dans la prévention des RPS et en améliorant la QVCT, les organisations peuvent créer un environnement de travail sain et épanouissant, favorisant le bien-être des employés et la performance globale de l'entreprise.

Le saviez vous ? une étude conduite par le MIT et Harvard montre que les salariés heureux sont deux fois moins malades, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs.

 

La QVCT, un enjeu majeur pour les "millenials" 

 qvct et millenials

 

Retrouvez également les outils et méthodes pour conduire une démarche QVCT, ici.

 

 

Le Ministère du Travail lance une campagne de prévention des risques professionnels multilingue. Celle-ci s’inscrit dans la lignée du plan pour la prévention des accidents du travail graves et mortels

L’objectif ? rappeler les principaux messages de prévention et prévenir les accidents du travail.

La campagne met en lumière 4 des principaux risques professionnels :

  • Les travaux en hauteur ;
  • Les risques chimiques ;
  • Les manutentions manuelles ;
  • L’utilisation d’équipements de travail.

19 affiches sont disponibles en 11 langues afin de faciliter la compréhension et rendre le message accessible au plus grand nombre.

Pour les télécharger, cliquez ici

Cette campagne a été réalisée en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), l’Institut National de recherche et de sécurité (INRS) et l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment (OPPBTP),

Retrouvez également nos différents supports de prévention

Consulter notre rapport RSE : https://www.cmie.fr/rapport-rse-2022

Le CMIE est fier de vous annoncer notre labellisation TOUMAÏ. Ce label est porté par l'agence Lucie dans le but d'encourager les entreprises et associations à s'engager dans une démarche RSE.

Cette labellisation nous a été attribuée le 2 février 2023 à la suite d'un audit réalisé en novembre 2022. Il a porté sur l’analyse documentaire et l’analyse de la stratégie RSE sur les 25 principes d’action LUCIE 26000.

Nous sommes fières d’avoir obtenu la note de 716 points sur 1 000 !

Cette certification est un témoin direct de notre engagement RSE. Au CMIE, nous sommes convaincus que l’engagement environnemental est un élément clé de notre responsabilité en tant qu'acteur majeur du monde de la santé. C'est pourquoi nous avons œuvré pour développer une politique RSE forte, à travers nos quatre convictions :

  • être une organisation responsable pour nos collaborateurs ;
  • accompagner durablement nos entreprises adhérentes ;
  • avoir un impact positif au sein de la société ;
  • engager la décarbonation de nos activités.

Notre engagement RSE est avant tout une question de conscience environnementale et nous sommes heureux de promouvoir des pratiques durables dans nos activités. Nous avons notamment mis en place une politique de réduction des déchets car nous savons que chaque petit geste compte ! C’est pourquoi nous encourageons chacun de nos collaborateurs à participer au quotidien à la préservation de notre planète.

Et notre responsabilité sociétale ne s'arrête pas là ! Nous sommes également conscients de l'importance de nos engagements sociaux et économiques en tant qu’association. Nous sommes fiers de défendre des valeurs d'efficacité, d'humilité, d'adaptabilité et d'écoute de l'autre. Nous cherchons à promouvoir l'égalité des chances et la diversité, en travaillant chaque jour dans l’optique d’offrir des opportunités aux personnes en difficulté.

Le CMIE est heureux de partager les résultats de son travail à travers son rapport 2022 sur la responsabilité sociétale de notre association.

Le ministère du Travail du Plein emploi et de l'Insertion a récemment publié un communiqué de presse mettant en garde les entreprises contre les campagnes de démarchage menées par des structures ne disposant pas d'agréments de l'Etat pour la fourniture de prestations d'un service de prévention de santé au travail interentreprises.

Selon le communiqué, ces structures non agréées proposent des services de santé au travail sans avoir suivi les procédures nécessaires ce qui constitue une infraction à la réglementation en vigueur. De plus ces prestations ne sont pas reconnues par l'état et peuvent donc mettre en danger la santé et la sécurité des travailleurs.

Le Ministère rappelle que seules les structures disposant d'un agrément peuvent proposer des prestations de santé au travail, conformément au code du travail. Cet agrément est délivré par les Direction Régionale de l'Economie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (Dreets), après examen des compétences des établissements et de la qualité de leurs prestations.

Face à cette campagne de démarchage illégal nous encourageons les entreprises à rester vigilantes et à s'assurer que les prestataires qu'elles choisissent disposent bien d'un agrément en cours de validité. C'est pourquoi le CMIE-SEST tient à rappeler que nous sommes un service de prévention et de santé au travail agréé par l'état.

 

Sans titre

Du 6 au 12 mars a lieu la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose.

L'endométriose est une maladie complexe qui peut avoir un impact significatif sur la vie des femmes touchées, notamment en ce qui concerne leur santé, leur bien-être et leur capacité à travailler.

Selon le ministère de la Solidarité et de la Santé, 1,5 million de personnes en France sont concernées par l’endométriose et près de 10 % dans le monde. Dans le cadre professionnel, 65 % des femmes salariées ont déjà été confrontées à des difficultés liées à leurs règles au travail et 35 % d'entre elles déclarent que leurs douleurs menstruelles impactent négativement leur travail. Le tout sans pouvoir disposer d'un temps de repos pour celles qui en souffrent le plus.

Face à cette maladie encore peu connue et mal comprise, des solutions existent pour améliorer le quotidien des personnes touchées. Il est possible, par exemple, de fournir un environnement adapté à leurs besoins spécifiques en proposant notamment des adaptations ergonomiques de leur poste de travail, des horaires flexibles, des pauses supplémentaires, ou encore la mise en place d’un congé dédié.

En cette semaine européenne de sensibilisation à l’endométriose, ouvrons le débat sur le sujet ! Il est primordial de sensibiliser davantage à cette maladie et d’aider à briser les stigmates qui l'entourent afin que nous offrions tous un soutien tangible à celles qui sont touchées.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : https://www.endofrance.org/

Ce score démontre l’exigence du CMIE-SEST de mener une politique volontariste en matière d’égalité professionnelle et de mixité, et progresse de 8 points par rapport à l’année précédente.

En 2018, le Ministère du Travail a mis en place un index de l’égalité professionnelle. Cette index vise à supprimer les inégalités salariales entre les femmes et les hommes en France.

L’Index, sur 100 points, est composé de 5 indicateurs permettant d’évaluer l’entreprise. En 2022, le CMIE a obtenu un score de 96/100, ce qui témoigne de notre engagement dans la lutte contre les inégalités.

Les résultats détaillés de notre note selon les 5 indicateurs :

  • 36/40 pour les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes
  • 20/20 pour les écarts des augmentations individuelles (hors promotions) entre les femmes et les hommes
  • 15/15 pour les écarts de taux de promotion entre les femmes et les hommes
  • 15/15 pour l’augmentation des salaires au retour du congé de maternité
  • 10/10 pour la parité des sexes dans les plus hautes rémunérations

Nos engagements et notre responsabilité en matière d’égalité professionnelle et de mixité sont inscrits dans un accord d’entreprise. Nous avons à cœur de renforcer la prise de décision sans discrimination, ni préjugés, en incitant nos salariés à être acteurs de leur parcours professionnel et en développant davantage notre communication et nos dispositifs d’accompagnement.

Porteur de valeurs humaines et associatives, le CMIE-SEST est également signataire de la charte de la Diversité depuis juin 2020.

Le risque routier professionnel est la première cause de décès au travail. En 2021, le risque routier professionnel c'est un accident de la route lié au travail toutes les 10 minutes, selon les chiffres publiés par le Ministère du Travail.

Le risque routier professionnel est ainsi identifié comme un des risques prioritaires du quatrième Plan santé au travail 2021-2025 et comme une priorité de la politique de la sécurité routière. En effet, 454 personnes ont été tuées lors d’un trajet professionnel en 2021.

Le risque routier professionnel se traduit chaque année par près de 4 millions de journées de travail perdues, une accidentalité qui touche donc au quotidien employeurs et salariés.

Afin de renforcer la prévention face à ce risque sont organisées les Journées de la sécurité routière au travail, qui se dérouleront du 22 au 26 mai 2023.

Pour en apprendre plus, rendez-vous sur le site dédié aux Journées de la sécurité routière : https://www.securite-routiere.gouv.fr/employeurs-engages/les-journees-de-la-securite-routiere-au-travail#.

Nos équipes de prévention ont créé un kit digital, pratique et méthodologique, contenant plus de 20 ressources :

  • vidéos,
  • articles,
  • conseils,
  • brochures,
  • etc.

De nombreux sujets sont abordés dans cette Prév’Box tels que le travail sur écran, l’installation au poste de travail, les troubles musculosquelettiques, les troubles visuels et bien d’autres.

Télécharger notre Prév’Box

Mais aussi,

Plus de deux salariés sur trois déclarent souffrir de troubles musculosquelettiques (TMS), particulièrement au niveau du dos, selon une enquête de l’IFOP pour Perko.

Quelle que soit la catégorie professionnelle, les TMS se généralisent de plus en plus chez les salariés et les douleurs au dos ne touchent plus seulement les travailleurs manuels. En effet, près de quatre employés sur dix ont mal au dos au moins une fois par semaine. Les télétravailleurs à temps complet sont particulièrement touchés puisque 46% d’entre eux souffrent du dos de façon hebdomadaire. Plus globalement, la part de salariés disant souffrir d'au moins un trouble musculosquelettique est de 86% contre 72% en 2010.

Pour ces travailleurs qui souffrent régulièrement du dos, les conséquences sont nombreuses. Près de 46% ont des difficultés pour mener à bien des tâches et des missions professionnelles ce qui peut déboucher sur des demandes d'arrêt de travail (34% des interrogés) et même des demandes de changement de poste (15%).

Pour mieux savoir comment prévenir ces risques, nos professionnels de santé se tiennent à votre disposition.

Plus d’informations :

Pour rappel, disponible dès 2023, le passeport de prévention est un nouveau service visant à prévenir les risques en matière de santé et sécurité au travail. Il a pour objectif de mettre en relation les travailleurs, les employeurs et les organismes de formation afin de faciliter la prévention des risques.

Les modalités de mise en œuvre du passeport et sa mise à disposition de l’employeur ont été déterminées par le comité national de prévention et de santé au travail (CNSPT) le 12 juillet 2022. Le décret du 29 décembre dernier est venu approuver ces dispositions et préciser la mise en place du passeport de prévention.

Le calendrier :

  • Avril 2023 : Ouverture du passeport de prévention pour les travailleurs, parcours et attestation
  • 2023/2024 : Ouverture du passeport de prévention employeurs, déclaration des données
  • 2024 : Consultation des passeports de prévention par les employeurs

En savoir plus :

- Site d'information

- Vidéo

 

Afin de vous aider à mieux comprendre et organiser le suivi individuel au travail, le CMIE-SEST a réalisé deux infographies résumant le suivi individuel prévu pour les salariés ainsi que leur périodicité.

En effet, suite à loi du 2 août 2021, de nouvelles visites sont venues  s’ajouter  au  suivi  individuel des travailleurs et la visibilité sur l’organisation de celles-ci est devenue difficile à appréhender.

En deux clics, retrouvez le parcours détaillé correspondant à chaque profil de travailleur (Suivi Individuel, Suivi Individuel Adapté, Suivi Individuel Renforcé).

Téléchargez les infographies ici.

La consommation de tabac en France a augmenté en 2021, après une baisse significative entre 2014 et 2019, selon une étude publiée par Santé Publique France.

En France métropolitaine, sur la tranche d’âge des 18-75 ans, plus de 3 adultes sur 10 ont déclaré fumer dont un quart quotidiennement. Cela ne représente pas une hausse alarmante comparé à 2020 mais l’écart par rapport à 2019, avant la crise liée au Covid, démontre que le tabagisme quotidien repart à la hausse.

Bien que l’on observe une baisse de la consommation de tabac chez les jeunes hommes (18-25 ans), le tabagisme quotidien a progressé chez les femmes (23 % contre 20,7 %) et chez les peu ou pas diplômés (32 % contre 29 %).

Pour expliquer ces résultats, Santé Publique France juge « qu'un impact de la crise sociale et économique liée au Covid-19 ne peut être exclu ». Chez les femmes par exemple, l’augmentation du tabagisme pourrait être liée en partie à l’impact plus fort de cette crise pour elles, selon l’étude.

Le tabac reste la première cause de mortalité évitable en France, avec quelque 75 000 décès chaque année. L'objectif fixé par les autorités est de parvenir à une génération sans tabac à l'horizon 2032.

Pour plus d’information : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac/documents/article/prevalence-nationale-et-regionale-du-tabagisme-en-france-en-2021-parmi-les-18-75-ans-d-apres-le-barometre-de-sante-publique-france

Un guide à l'intention des employeurs sur la manière d'aborder, de prévenir et de répondre à la violence et au harcèlement dans le monde du travail a été publié par l'Organisation internationale du Travail (OIT). Il fait suite à une augmentation de la violence et du harcèlement dans certains secteurs et professions pendant la pandémie de COVID-19.

Le guide est conçu pour être adaptable aux circonstances nationales et pour refléter la législation, les politiques et les situations locales. Il s'adresse au personnel responsable de la gestion des dangers, des risques et de la sécurité et de la santé des travailleurs. Il s'agit notamment des personnes travaillant dans le domaine des ressources humaines, de la sécurité et de la santé au travail (SST), des relations avec les employés et du bien-être du personnel.

La convention sur la violence et le harcèlement de l'OIT est le premier traité international à reconnaître le droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de violence sexiste.

Depuis l'adoption de la convention, l'OIT s'est lancée dans une campagne mondiale pour susciter un soutien en faveur de sa ratification et de sa mise en œuvre, invitant ses mandants - gouvernements, organisations d'employeurs et de travailleurs - les parties prenantes et les acteurs de la société civile à s'impliquer.

Retrouvez le guide complet ici.

« 540 000 accidents du travail, dont 550 mortels, hors accidents de la route, ont été recensés en 2020. »

Cependant, des progrès majeurs ont été accomplis au cours des 20 dernières années. Environ 100 000 accidents du travail en moins ont été recensés depuis 2000.

L’indice de fréquence des accidents du travail a également diminué, atteignant autour de 34 accidents pour 1 000 salariés en 2020, contre encore 50 au début des années 2000.

Néanmoins, le ministre du Travail Olivier Dussopt souhaite réduire le nombre d’accidents du travail mortels, qui reste supérieur depuis 2010 à 600 décès par an.

  1. Les cibles de ce plan de prévention 
  • Les travailleurs les plus touchés : les jeunes et nouveaux embauchés, les travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés
  • Les TPE et PME : car elles disposent de moins de ressources à consacrer à la prévention alors qu’une part importante d’accidents intervient dans ces organisations

Certains risques professionnels feront aussi l’objet de mesures ciblées en raison de leur impact élevé :

  • Les risques routiers
  • les risques associés à l’utilisation des machines
  • les chutes de hauteur
  1. Les 4 axes majeurs 
  • Axe 1 : protéger les jeunes et les nouveaux embauchés
  • Axe 2 : accroitre la mobilisation auprès des travail les plus vulnérables
  • Axe 3 : renforcer l’accompagnement des TPE-PME
  • Axe 4 : approfondir la connaissance pour mieux cibles les actions
  • Voir la page 7 du plan de prévention

A noter : « la prévention doit être le principe cardinal » de ces différentes actions

Pour en savoir plus, découvrez le Plan pour la prévention des accidents du travail graves et mortels

« L’Essentiel 2021, Santé et sécurité au travail » vient d'être publié par L’Assurance Maladie – Risques professionnels.
Ce dernier reprend les faits marquants et les chiffres clés de la sinistralité de l'année 2021.

La tendance à la baisse observée avant la crise sanitaire se poursuit. Le nombre des maladies professionnelles et accidents du travail sont en léger recul par rapport à 2019

La pandémie de Covid-19 ayant fortement impacté à la baisse le nombre de sinistres en 2020 en mettant à l’arrêt un nombre important d’activités économiques, les données 2021 sont en conséquence comparées à celles de 2019.

 

ACCIDENTS DU TRAVAIL

Les accidents du travail augmentent  dans tous les secteurs, mais restent à un niveau moins élevé qu'en 2019.
On observe une baisse de -7,8 %.

Les trois grands risques à l’origine de la plupart des accidents du travail en 2021 sont :

  • La manutention manuelle
  • Les chutes de plain-pied et de hauteur
  • L’outillage à main

Ces proportions sont stables depuis plusieurs années :

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Accidents de trajet

En 2021, le nombre d’accidents de trajet a augmenté de 12,4 % par rapport à l'année 2020.
Cependant, ce nombre reste en retrait par rapport à son niveau de 2019, en lien probablement avec les limitations de déplacements domicile-travail en 2021 que les Français ont pu subir.
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MALADIES PROFESSIONNELLES

On note une augmentation des maladies professionnelles de +17.8% par rapport à 2020.
Cependant l
e nombre diminue de - 4,3 % par rapport à 2019.

En 2021, ce sont toujours les troubles musculo-squelettiques, TMS, qui représentent la grande majorité des maladies professionnelles (86%) :

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En 2021, 118 082 déclarations de maladies professionnelles ont été effectuées.

Pour en savoir plus, retrouvez ci-dessous le rapport annuel : 
L’essentiel 2021

 

Le décret n° 2022-1434 (D. n° 2022-1434, 15 nov. 2022 : JO, 16 nov.) fixe les nouvelles règles concernant le dossier médical en santé au travail (DMST) : modalités de constitution du dossier médical, son contenu, etc.

Retrouvez ci-dessous les points clés :

  • Le DMST doit être constitué sous format numérique sécurisé, pour chaque travailleur bénéficiant d'un suivi individuel de son état de santé dans un service de prévention et de santé au travail, par les professionnels de santé au travail
  • Le traitement de données ainsi mis en œuvre est placé sous la responsabilité du service de prévention et de santé au travail
  • Le dossier médical en santé au travail mentionné à l'article L. 4624-8 est conservé pendant une durée de quarante ans à compter de la date de la dernière visite ou examen du titulaire au sein du service de prévention et de santé au travail (10 ans cas de décès du salarié)
  • Le DMST doit être constitué par le médecin du travail ou, le cas échéant, le collaborateur, l’interne en médecine du travail ou l’infirmier

Quels éléments doivent figurer dans le DMST ?

  • Les données d'identité, dont l'identifiant de santé et, le cas échéant, les données d'identité et de contact de son médecin traitant ;
  • Les informations permettant de connaître les risques actuels ou passés auxquels le travailleur est ou a été exposé ainsi que les mesures de prévention mises en place ;
  • Les informations relatives à l'état de santé du travailleur recueillies lors des visites et examens nécessaires au suivi individuel de son état de santé ;
  • Les correspondances échangées entre professionnels de santé aux fins de la coordination et de la continuité de la prise en charge du travailleur ;
  • Les informations formalisées concernant les attestations, avis et propositions des professionnels de santé au travail
  • La mention de l'information du travailleur sur ses droits en matière d'accès aux données le concernant et sur les conditions d'accès à son dossier médical de santé au travail ;
  • Le cas échéant, le consentement ou l'opposition du travailleur concernant l’accès de son dossier.

L’accès au DMST, le salarié peut :

  • s'opposer à l'accès au dossier médical en santé au travail, du médecin praticien correspondant ou des professionnels chargés d'assurer, sous l'autorité du médecin du travail, le suivi de son état de santé ;
  • s'opposer à l'accès des professionnels chargés du suivi de son état de santé aux dossiers médicaux en santé au travail dont il est titulaire et qui sont détenus par d'autres services de prévention et de santé au travail.

Pour en savoir plus : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046562060

26e semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées

14-20 novembre 2022

 

La SEEPH est l’occasion de s’interroger sur les différents dispositifs mis en place, de s’informer et de sensibiliser sur le travail des personnes en situation de handicap.

Pendant cette semaine, et bien au-delà, sensibiliser vos collaborateurs à l’inclusion afin de faire bouger les lignes et favoriser l’égalité des chances pour tous.

 

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Télécharger l'infographie ici

ENTREPRISES, DES AIDES EXISTENT !

Tout employeur peut bénéficier d’aides financières permettant de recruter et maintenir dans l'emploi des collaborateurs handicapés :

  • Aide à l’emploi des travailleurs handicapés
  • Aide à l’accueil, à l’intégration et à l’évolution professionnelle ;
  • Aide à l’adaptation des situations de travail ;
  • Aide à la recherche des solutions pour le maintien dans l’emploi :
  • Aide à l’embauche en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ;
  • Aide à la formation pour le maintien dans l’emploi ;
  • Etc.

Toute demande doit être effectuée auprès de l’AGEFIPH.

Retrouvez le guide complet des aides disponibles (financières & accompagnement) dans le guide L’offre de services d’aides financières de l’Agefiph.

 

ZOOM SUR LA RQTH

Qu'est-ce que la RQTH ?
La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé permet au salarié d'avoir accès à un ensemble de mesures mises en place pour favoriser le maintien dans l'emploi. L'objectif étant de concilier activité professionnelle et prise en compte d'un problème de santé.

Qui est concerné ?
Toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique.

Retrouvez l’ensemble des catégories de handicap en cliquant ici

Elle est ouverte également aux personnes souffrant d'une maladie chronique telle que l’asthme, le diabète, l’insuffisance cardiaque, la sclérose en plaques, l’hépatite…

A quoi sert-elle ?
Cette reconnaissance administrative, permet aux personnes en situation de handicap de bénéficier d’aides spécifiques, pour :

  • l’accès à l’emploi ;
  • l’accompagnement dans le parcours professionnel ou l’aménagement de la vie au travail ;
  • le maintien dans l’emploi.

 

Infos pratiques :

7e édition de la semaine de la santé auditive au travail

17- 22 octobre 2022

 

Organisée par l’association Journée Nationale de l’Audition, cet évènement vise à sensibiliser et à inciter les entreprises à se mobiliser pour prévenir les risques professionnels liés au bruit.

Le thème de cette nouvelle édition :  Comment améliorer les conditions de travail ?

site bruit travail

En savoir plus sur l'enquête IFOP & JNA

LA SANTE AUDITIVE AU TRAVAIL EN CHIFFRES

 27% des salariés sont considérés comme exposés à des bruits excessifs. Ces nuisances sonores peuvent avoir des répercussions et détériorer la qualité de vie au travail :

  • 48% citent une gêne de la compréhension et de la parole ;
  • 56% citent le stress ;
  • 66% citent la fatigue, la lassitude & l’irritabilité.

En plus de l’impact sur la qualité de vie au travail, les nuisances sonores sont responsables de nombreux effets secondaires sur l’organisme :

  • Surdité professionnelle ; 
  • Nervosité ;
  • Fatigue ;
  • Acouphènes ;
  • Vertiges ;
  • Troubles respiratoires ;
  • Troubles cardiaques

LE COÛT POUR L'ENTREPRISE

La fatigue auditive et les surdités non prises en charge réduisent les capacités de concentration et la performance individuelle des salariés.

Baisse de la productivité
Selon le Rapport «Coût social des nuisances sonores » réalisé par le Conseil National du Bruit et l’ADEME : 19,2 milliards d’euros seraient induits par l’exposition au bruit en milieu de travail. Cette estimation ne prend pas en compte la perte de productivité dans le secteur de la production industrielle.

 14 millions de salariés se disent exposés au bruit.
Ces nuisances sonores seraient à l’origine de la perte quotidienne de 80 minutes de travail par jour et par salarié.

 Des solutions existent :

  • Retrouvez notre plaquette sur la prévention des risques liés au bruit, ici
  • Pour plus d’informations : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • L'association Journée Nationale de l’Audition : https://www.sante-auditive-autravail.org/
  • Enquête JNA & IFOP

 

MOI(S) SANS TABAC

" Vous n'étiez pas seul quand vous avez commencé, vous ne serez pas seul pour arrêter "

Pour la 7e année consécutive, le Ministère des Solidarités & de la Santé, Santé publique France, en partenariat avec, l’Assurance Maladie reconduisent « Mois sans tabac ». Une opération d’envergure nationale créée pour aider les Français à se libérer de cette addiction. 

Chaque année depuis 2016, ce challenge collectif vient rythmer le mois de novembre.

L’objectif : inviter les fumeuses & fumeurs à éteindre leurs cigarettes pendant 30 jours.

Pourquoi 30 jours ? Parce que, un mois sans fumer c’est, 5 fois plus de chance d’arrêter définitivement.

Kit d'aide à l'arrêt, affiches, évènements, application, groupes Facebook de soutien ou consultations téléphoniques gratuites avec des tabacologues… Voilà les nombreuses actions mises en place, à retrouver dans toute la France et sur Internet.

 

QUELS SONT LES BIENFAITS DE L'ARRÊT DU TABAC ? 
Les bienfaits sont nombreux et certains se font rapidement ressentir....

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Pour en savoir plus

 

EMPLOYEURS, POURQUOI ORGANISER LE MOIS SANS TABAC ?

S’engager dans la lutte contre l’addiction au tabac est un engagement fort, social et sociétal :

  • le coût social du tabac en France a été estimé par l’économiste Pierre Kopp pour l’Office Français des Drogues et des Toxicomanies à une perte nette de 120 milliards d’euros par an.
    Source : OFDT
  • Au niveau de votre entreprise. Selon une étude menée par l’université de l’Ohio en 2013, un fumeur coûterait à son employeur près de 4 600€ de plus par an qu’un non-fumeur (pauses cigarettes, productivité inférieure…)
    Source : latribune.fr

Alors, vous aussi devenez partenaire de Mois sans tabac et engagez-vous auprès de vos collaborateurs, clients…
Kit d’arrêt, dépliants, guide du partenaire, signature email, affiches… De nombreux outils sont disponibles sur le site Mois sans tabac

 BADGE MOISSANSTABAC RGB BD

 Vous voulez challenger vos équipes ? Un challenge inter-entreprise spécial Île-de-France existe !


Organisée par la Fédération addiction, cette initiative gratuite réunie des défis en équipe rapides, créatifs, faciles et surtout amusants !


Pour inscrire votre structure/entreprise, c'est ici

Et si vous voulez relever le défi en solo, rendez-vous sur le site de Tabac info service

 

OCTOBRE ROSE

🎗 Le mois d'octobre commence et avec lui, la campagne de sensibilisation annuelle sur le cancer du sein, Octobre Rose

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme.
Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas ! 

Il est important de s’informer et d’adopter les bons réflexes. C'est pourquoi, nos professionnels de santé ont élaboré un kit de #sensibilisation contenant :

🎗 vidéos,
🎗 conseils médicaux,
🎗 brochures,
🎗 articles,
🎗 lien utiles.

Télécharger la box ici 

visuel octobre rose

 

 LE CMIE-SEST ENGAGÉ

 Logo Curie

 

Pour la 4e année consécutive, le CMIE-SEST est engagé auprès de l'Institut Curie en soutenant le programme Retour Au Travail Après un CancerRATAC.

 

Le programme RATAC poursuit 3 objectifs :

  • Améliorer la qualité de vie du patient pendant son traitement,
  • Anticiper sa reprise professionnelle,
  • Le préparer mentalement et administrativement au retour à l’emploi

Pour en savoir plus

 

 

 

 

Retour sur l'opération
VOUS AVEZ BON COEUR ? VENEZ LE TESTER ! 

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Jeudi 29 septembre, à l'occasion de la Journée mondiale du cœur, le CMIE-SEST a organisé une matinée de dépistage du cœur.

Nos centres Madeleine (Paris 8) et Boulogne (92) se sont transformés en centres de dépistage. 

L'occasion pour une 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 et 𝙙𝙞𝙧𝙞𝙜𝙚𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙’𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚𝙨 de bénéficier d'un check up du cœur : 

  • Glycémie, cholestérol & tension ;
  • Electrocardiogramme (interprété par un cardiologue) ;
  • Sensibilisation au massage cardiaque ;
  • Restitution des résultats et recommandations par un médecin du travail à l'issue de la visite.

Bénéfices de la matinée : 

  • plusieurs salariés réorientés vers leur médecin traitant ou cardiologue ;
  • appels élémentaires mais nécessaires sur le massage cardiaque et les numéros d'urgence ;
  • et bien d'autres choses encore !

Merci à nos équipes pour leur engagement au quotidien ❤

Les maladies cardiovasculaires en chiffres

  • 1ere cause de mortalité dans le monde
  • 140 000 morts chaque année en France
  • 50 000 personnes font un arrêt cardiaque soudain chaque année en France
  • Taux de survie : 5%

(sources : OMS et Ministère des Solidarités et de la Santé)

Certaines habitudes de vie ont tendance à amplifier le risque d’avoir une maladie cardiovasculaire :

  • La mauvaise alimentation
  • Le manque d’activité physique
  • Le tabagisme
  • La consommation d’alcool

(source : OMS)

Afin de diminuer les risques, retrouvez les conseils de nos professionnels de santé sur notre chaine Youtube ainsi que nos supports de prévention disponibles sur notre site internet.


Infirmier en santé au travail, un métier à connaitre, en constante évolution

Trois de nos infirmiers ont pris le micro pour partager leur expérience et leur quotidien au CMIE-SEST.

Découvrez le métier en vidéo :

Le bien-être des employés est un concept qui englobe la santé mentale, physique, émotionnelle et financière.
Il est influencé par divers facteurs comme les relations entre collègues, la prise de décision, les horaires, la rémunération ou encore la sécurité au travail c'est pourquoi les équipes de prévention du CMIE-SEST ont développé une Prev'Box dédiée à la qualité de vie au travail et aux conditions de travail (QVCT).

Ce kit est composé d'un ensemble de supports de prévention :

  • Conseils de prévention (vidéos, brochures, articles, conseils médicaux)
  • Adresses et liens utiles 

Vous y trouverez des conseils pour améliorer votre bien-être au quotidien.
Sommeil, activités physiques, alimentation...De nombreuses thématiques clés sont abordées dans cette Prev'box. 

 

Téléchargez là ! 

Prevbox qvct 2022 8 8 cm 1

DE LA QVT A LA QVCT

La QVT, « qualité de vie au travail » est devenue la QVCT « qualité de vie et des conditions de travail).
Depuis l’ANI du 9 décembre 2020 sur la santé au travail, de nombreuses nouveautés ont vu le jour et, parmi lesquelles un nouvel acronyme.
Plus qu’une simple lettre, celle-ci remet au centre du débat les conditions de travail des salariés.
A l’occasion de la semaine de la QVCT, du 20 au 24 juin 2022, penchons-nous sur ce nouvel acronyme. Décryptage.

1. UNE ARTICULATION RENFORCEE ENTRE QUALITE DE VIE ET SANTE AU TRAVAIL

a. Les conditions de travail au cœur du débat

En ajoutant à la QVT la notion de « Conditions » cela permet de réaffirmer que la qualité de vie au travail « vise d’abord le travail, les conditions de travail et la possibilité qu’elles ouvrent ou non de ‘faire du bon travail’ dans une bonne ambiance, dans le cadre de son organisation », comme cela avait été décrit par l’ANI QVT de 2013.

En effet, elle « désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail et la performance globale, d’autant plus quand leurs organisations se transforment » (ANI QVT 2013).

Certes, les cours de yoga, les événements internes et le baby foot apportent un meilleur cadre de travail mais, cette lettre supplémentaire réaffirme que la QVT doit avant tout passer par : les pratiques managériales, le maintien en emploi les trajectoires professionnelles, la conduite des transformations, et les relations interpersonnelles.

En effet, les managers, sont des acteurs déterminants de la motivation des salariés. Leurs pratiques ont un impact sur l’amélioration ou la dégradation de la qualité de vie au travail.

Les travailleurs comptent sur le manager pour être encadrés ,guidés, mais également soutenus.
Ce dernier possède les leviers de motivation d’un salarié : degré d’autonomie, responsabilisation, droit à l’erreur, reconnaissance, valorisation… etc.

b. Le renforcement de la prévention de la santé au travail

 La QVCT rappelle avant tout l’intérêt de protéger la santé des salariés en agissant à la source du risque. C’est pourquoi, la loi santé travail du 2 août 2021 vient renforcer le rôle des SPSTI et des entreprises en matière de prévention :

  • promotion des actions de prévention primaires
  • redéfinition du harcèlement sexuel
  • renforcement de la formation des membres du CSE
  • création d’un passeport de prévention
  • Le renforcement de l’évaluation des risques professionnels (DUERP)
  • etc.

Par ailleurs, les conditions de travail deviennent un thème de négociation dans l’entreprise. Ainsi, depuis le 31 mars 2022, la négociation obligatoire sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes peut également porter sur les conditions de travail (article L 2242-1 du code du travail).

Pour en savoir plus sur la réforme

2. ET CONCRETEMENT ?

a. Eléments descriptifs de la qualité de vie au travail

  • Qualité du contenu du travail
  • Qualité de l'environnement physique
  • Possibilité de réalisation et de développement personnel 
  • Possibilité de concilier vie professionnelle et vie personnelle
  • Respect de l'égalité professionnelle
  • Qualité de l'engagement de tous à tous les niveaux de l'entreprise
  • Qualité de l'information partagée au sein de l'entreprise
  • Qualité des relations de travail
  • Qualité des relations sociales construites sur un dialogue social
  • Qualité des modalités de mise en œuvre de l'organisation du travail

 b. Les piliers d’une démarche QVCT

L'ANDRH a ainsi défini les piliers d'une démarche de QVCT co-construite et se décline par :

  •  La mesure : avec un diagnostic en premier lieu, puis un point régulier et continu pour évaluer les progrès.
  • Une dynamique participative : avec l'intégration des salariés à agir sur l'organisation du travail.
  • Une dimension collective : avec la formation et l'interaction de tous les acteurs de l'entreprise, et ce à tous les niveaux.
  • Une logique d'expérimentation : avec la mise en place du "Test & Learn" (tester au préalable une ou plusieurs hypothèses et tirer les enseignements de cette expérimentation)
  • Un dialogue professionnel sur la qualité du travail et les moyens d'actions.
  • Une réflexion continue sur l'amélioration des conditions de travail.

Pour aller plus loin : 

LE RISQUE ROUTIER PROFESSIONNEL
Les journées de la sécurité routière au travail du 9 au 13 mai 2022
Employeurs, sensibilisez vos salariés !

 
Le risque routier professionnel est la première cause de mortalité au travail.
Il représente (ONISR 2020) :

  • 11 % des accidents du travail
  • 31 % des accidents du travail mortel

Ces accidents ne sont pas les plus fréquents mais, font partie des accidents les plus graves.

Les causes de ces derniers sont souvent multiples :

  • L’état de la route
  • Le véhicule (entretien)
  • Le conducteur : fatigue, alcool, etc
  • Les contraintes imposées au conducteur : horaires, ponctualité etc

Le risque routier : mission ou trajet ?

  • Accident de mission : un accident de mission est un accident qui a lieu à l’occasion d’un déplacement nécessaire à l’exécution du travail. C’est un accident de travail (article L. 411-1 du code de la sécurité sociale).

Dans ce type d’accident, la responsabilité pénale et civile de l’employeur peut être engagée s’il est établi un manque de prévention de sa part qui pourrait être à l’origine de cet accident.

  • Accident de trajet : un accident de trajet est un accident qui se produit à l'occasion d'un déplacement entre le domicile et le lieu de travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration habituel. La loi l'assimile à un accident du travail (article L. 411-2 du Code de la Sécurité sociale).

Dans ce type d’accident, à caractère non professionnel, la prévention du risque n’est pas une obligation légale.

Source : Amélie

Les conséquences de ce risque professionnel en chiffres  

consequence securite routiere

Source DGT

 

Le risque routier, un risque professionnel à part entière                    

 Le risque routier  doit être pris en compte par les entreprises et être inscrit dans le DUER (Document Unique d’Evaluation du Risque).
L’entreprise se doit de mettre en place des mesures de prévention tant sur un plan organisationnel, technique que humain.

Elle pourra entre autres :

  • Former les conducteurs aux bonnes pratiques (usage du téléphone, fatigue etc.) ainsi qu’au respect du code de la route
  • Vérifier que le salarié possède un permis de conduire valide et adéquat ;
  • éviter ou diminuer les déplacement ;
  • Organiser les déplacements en privilégiant, quand cela est possible, les transports en commun ou à défaut, les véhicules de l’entreprise ;
  • Choisir correctement les véhicules de sa flotte automobile ;
  • Effectuer une maintenance régulière de son parc automobile.

Le CMIE-SEST vous accompagne dans l'évaluation du risque routier et la mise en œuvre des mesures de prévention adaptées.  
N’hésitez pas à nous contacter par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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